Critiques Séries : The Flash. Saison 1. Episode 21. Grodd Lives.

The Flash // Saison 1. Episode 21. Grodd Lives.

Cet épisode est excellent et je pense qu’il est difficile d’en parler car c’est vraiment un épisode auquel je ne m’attendais pas du tout. Cet épisode est un retour au pilote de la série où il y avait cette cage marquée GRODD. Ce gorille super-intelligent est donc un vilain d’une certaine envergure et au poil pour un épisode préparant le double épisode final de la saison. « Grodd Lives » est donc un épisode qui, sans vraiment changer la formule, parvient à nous maintenir en haleine du début à la fin. Si l’apparition remonte au pilote de la série, on peut se demander pourquoi faire cela 20 épisodes plus tard et je trouve que l’attente a été récompensée (même si je ne savais pas du tout quoi attendre dans cet épisode). C’est un épisode amusant aussi, qui nous propose un divertissement sans failles et ce n’est pas surprenant que la série fasse autant d’efforts. Cet épisode est l’occasion de rappeler que cette série ce n’est pas que le Dr. Wells et cette histoire de « shape-shifters ». C’est bien plus que ça, il y a d’autres types de menaces qui arrivent et la série parvient à les exploiter de façon judicieuse. En tout cas, cet épisode est la preuve vivante que cela fonctionne très bien de ce point de vue là. Je ne m’attendais pas du tout à ce que la série aille dans cette direction là mine de rien et cet épisode fait en sorte que Grodd ne soit pas qu’une menace invisible, elle est réelle et on la voit suffisamment à l’écran pour le justifier.

En tout cas, cet épisode fonctionne bien dans ce sens là et c’est une excellente nouvelle. Iris de son côté va enfin découvrir que Barry est The Flash. Il était temps mais je ne pensais pas que cela allait arriver aussi tôt dans la série. Il a bien fallu énormément de temps à Arrow pour l’avouer à Laurel alors pourquoi le révéler tout de suite. La confrontation ne fonctionne pas suffisamment bien, peut-être car justement la série ne sait pas trop quoi faire de ses personnages et c’est bien dommage. J’aimerais bien que les scénaristes utilisent de façon un peu plus méthodique les relations entre les personnages car pour le moment c’est le véritable point faible de la série, mais ce n’est pas inhérent à The Flash c’est aussi le cas dans l’autre série de Greg Berlanti : Arrow. Ce n’était pas vraiment le cas dans la précédente série de Greg Berlanti pour ABC : No Ordinary Family qui avait justement su associer les bons éléments familiaux afin de transformer la relation entre les personnages assez intéressante. Quoi qu’il en soit, cet épisode permet aussi de rappeler que Iris joue un rôle important dans l’univers de The Flash et c’est une excellente nouvelle que de la voir prendre ce chemin là. Car la série a besoin de ça.

Je pense que Iris va plus ou moins intégrer la Team Flash et devenir donc celle qui va remplacer un peu Wells. Barry, Joe et Cisco vont partir en mission afin de retrouver Grodd qui pourrait être une diversion utilisée par Wells afin de préparer la suite de son plan. Joe va être capturé et être effrayé face à Grodd. Je dois avouer que j’ai beaucoup aimé ce que la série a fait de ce point de vue là, histoire de nous montrer à quel point cette créature en impose. La façon dont Grodd modifie la dynamique est un élément intéressant de la série mine de rien que la série exploite de façon judicieuse. Je ne m’attendais pas du tout à ce que The Flash aille dans cette direction et pourtant, cela fonctionne très bien. C’est aussi un épisode qui retarde l’arrivée de Wells au centre de la fin de la saison histoire de le préparer dans l’ombre et que le combat entre The Flash et le Reverse Flash ne soit pas utilisé un peu trop tôt. Il reste encore deux épisodes avant la fin de la saison alors il faut trouver de quoi remplir les épisodes entre temps. Grodd est donc sensé meubler mais il le fait de façon judicieuse. On ne peut donc qu’attendre la suite de la saison avec une certaine impatience.

Note : 9/10. En bref, un très solide épisode servant pourtant plus de remplissage qu’autre chose.