Aux objectifs gestionnaires et structurels s’ajoutent les choix
Le Noël m’a apporté, entre autres présents, le De Gaulle d’Yves Guéna, plongée documentée de multiples fac-similés qui soulignent l’extrême dignité du général de la France libre.
A quarante ou soixante ans de distance, que subsistera-t-il de la trajectoire du Sarkozy courant ? Aux lignes rapides des appels de l’honneur outre manche, quelques griffonnages insipides sur le menu du Fouquet’s ? A la phrase lapidaire, sur modeste format A5 mettant fin à ses fonctions après une défaite indirecte, mais qui marquait sa haute conscience d’une rupture avec l’opinion, les abondances médiatiques du « court sarko show » démultipliant annonces et explications, initiatives et déplacements pour occuper puis embrumer les esprits ?
Espérer l’impact de cet activisme pour le pays c’est négliger la réalité d’une Europe qui régit et d’une mondialisation qui détermine
Que le paysage politique prenne enfin la mesure du seul vrai clivage qui doit recomposer les partis prétendant au pouvoir ou se cabrant dans la contestation urticante : l’Europe et la suite de sa construction. Le reste, la gestion du pays, obéit à de tels impératifs, indépendants de notre volonté, à moins de croire au salut de notre isolement autarcique, que les antiennes idéologiques s’apparentent de plus en plus à des barouds d’honneur.
Reste à jauger l’année 2008 qui s’amorce, sans doute truffée de désillusions avec un cinquantenaire chichement fêté d’une Ve, pourtant toujours gaillarde, au profit des dix ans claironnés d’une certaine victoire.