Au rang des propositions qui nous remontent, celle ci, qui pointe, a juste titre, le chômage comme priorité absolue et propose d'en faire l'unique cible, avec la même motivation que celle qui anime le créateur de start-up.
Ce point de vue rejoint nos approches et participe du débat que les citoyens de la vie réelle se doivent d'engager et d'imposer.
On pourrait résoudre le problème du chômage en deux ans,
refaire repartir la demande et donc la croissance en réduisant tous les
déficits et cela sans mettre le pays à feu et à sang.
Savez vous qu'il y a 30 milliards par an destinés à la formation professionnelle dont
5% seulement sont consacrés aux chômeurs.
Alors si le chômage est la priorité des priorités, il faut très vite, pendant deux ans, consacrer ce budget soit soixante milliards, pour les chômeurs, afin de faire coïncider les qualifications
et les 800 000 postes par an disponibles pour remplacer les départs en
retraite (voir récent rapport).
Il faut utiliser le processus de
l'apprentissage pour le faire de la manière la plus efficace, et la mieux adaptée
en mobilisant et impliquant les partenaires sociaux sur ce grand projet.
Il n'y
a même pas à modifier le code de travail ce qui serait difficile à mettre
en œuvre et beaucoup trop long.
C'est là la seule et ardente obligation du gouvernement. Le reste n'est que l'écume
des choses !
Le Président Hollande devrait sonner la charge sur ce projet.
Le temps n'est plus aux petites recherches de pouvoir et de
satisfaction d’égos face à un cancer décelé depuis prés de 40 ans.
Ce projet mérite un consensus collectif pour remettre la machine économique en marche.
Cela passe par un petit sacrifice des CDI déjà qualifiés......renoncer pendant 2 ans à toute formation !
Est-ce beaucoup demander en regard de l'enjeu ?
Dominique BIED