Il y a quelques jours, l’information etait reprise par tous les médias en mal de sensations :
la religion s’inviterait de plus en plus de le monde du travail et les sujets qui en découlent concerneraient aujourd’hui un manager sur quatre !
Alors oui, en vrai on s’en fout, mais comme ça a fait la une de plein de sites et de journaux télévisés, je ne peux pas laisser passer cette information.
La religion prend donc de plus en plus de place dans l’entreprise, et c’est vrai.
Moi par exemple, je tiens absolument à faire savoir à mon manager que je suis de religion procrastinationiste.
Et cela peut effectivement entrainer des situations de crise.
Par exemple, une application plante à 17h45. Mon chef m’appelle en panique pour que je résolve le problème.
Et bien moi, qu’est-ce que je fais ?
Je me casse.
Je rentre chez moi, et j’attends sagement le lendemain matin pour voir si le problème ne s’est pas résolu tout seul.
Entre nous, c’est rarement le cas, mais une chose est sûre, la situation n’a pas empirée pendant la nuit, ce qui est bien la preuve que cela ne servait à rien de rester.
Et le lendemain, si le problème est toujours là, alors je me mets au travail, enfin après ma première pause.
Attention, il ne faut pas confondre la religion procrastinationiste avec la religion jmenfoutiste qui, en cas d’incident, consiste à dire à son chef en substance : « j’m'en cogne ! »
Cette religion que je peux comprendre et qui peut attirer par bien des aspects constitue la branche extremiste des procrastinationistes.
Ils font du tort aux procrastinationsites en nous faisant passer pour des Jean Foutre. Alors que non. Moi mon boulot je le fais, et bien, mais à mon rythme et sans pression.
En ce qui concerne les autres religions, j’ai pas vu de djellaba dans les couloirs, j’ai vu des barbus mais aucun d’eux ne semblait hostile (à part quelques hypsters, c’est bien eux les pires, mais c’est un autre sujet), et il me semble bien avoir vu un mec venir en tongs une fois au boulot, mais je crois que c’était moi.
Rien à signaler donc.