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Elites à la campagne, vote obligatoire… Symboles d’une caste coupée de la réalité !

Publié le 07 mai 2015 par Guy Deridet

Les propositions de Claude Bartolone, dans son rapport sur l'engagement républicain, montrent une nouvelle fois une fracture sociale entre le PS et le peuple. Un article d'un lecteur du monde que je j'approuve entierement.



Elites à la campagne, vote obligatoire… Symboles d’une caste coupée de la réalité ! Claude Bartolone veut d'abord envoyer les élèves des grandes écoles voir les "vrais gens" dans les banlieues et les zones rurales, comme jadis la Chine communiste expédiait les étudiants dans les campagnes !

Cette proposition est vraiment le symbole d'une caste coupée de la réalité. Ne serait-ce pas mieux et logique qu'une partie de l'élite vienne justement de ces zones en difficultés, pour en finir avec l'endogamie des élites ? Cette proposition nous montre un constat d'échec, et sans espoir d'un changement (c'est ça qui est le plus grave). On entérine les disparités en ne changeant pas le système.

Une autre proposition, toute aussi loufoque, et déconnectée de la réalité, émane du même président de l'Assemblée nationale: c'est le vote obligatoire. Les sanctions contre les abstentionnistes frapperont surtout les 8 millions de Français dans la précarité (c'est surtout cette catégorie sociale qui ne vote pas). Vous imaginez un Français qui survit grâce au RSA devant payer une amende ? C'est du grand n'importe quoi. M. Bartolone a inventé un nouvel impôt pour... les pauvres, et ça il fallait le faire !

Là aussi, c'est l'endogamie politique qui est en cause. Au lieu d'ouvrir les portes du monde politique aux exclus, on les stigmatise. C'est plus facile, mais ça va droit dans le mur. Alors n'attendons pas que cette mesure de Claude Bartolone soit appliquée pour se demander après comment feront des millions de gens pour payer une astreinte, alors qu'ils n'ont pas d'argent.

Croyez-moi, les gens en précarité n'ont aucune envie de voter pour cette caste au pouvoir. Si elle ne l'a pas encore compris c'est grave pour elle. Alors M. Bartolone, punissez le peuple par vos amendes: l'hostilité et la méfiance envers le monde politique n'en seront que renforcées.

Les propositions de Claude Bartolone, dans son rapport sur l'engagement républicain, montrent une nouvelle fois une fracture sociale entre le PS et le peuple. Claude Bartolone veut d'abord envoyer les élèves des grandes écoles voir les "vrais gens" dans les banlieues et les zones rurales, comme jadis la Chine communiste expédiait les étudiants dans les campagnes !

Cette proposition est vraiment le symbole d'une caste coupée de la réalité. Ne serait-ce pas mieux et logique qu'une partie de l'élite vienne justement de ces zones en difficultés, pour en finir avec l'endogamie des élites ? Cette proposition nous montre un constat d'échec, et sans espoir d'un changement (c'est ça qui est le plus grave). On entérine les disparités en ne changeant pas le système.

Une autre proposition, toute aussi loufoque, et déconnectée de la réalité, émane du même président de l'Assemblée nationale: c'est le vote obligatoire. Les sanctions contre les abstentionnistes frapperont surtout les 8 millions de Français dans la précarité (c'est surtout cette catégorie sociale qui ne vote pas). Vous imaginez un Français qui survit grâce au RSA devant payer une amende ? C'est du grand n'importe quoi. M. Bartolone a inventé un nouvel impôt pour... les pauvres, et ça il fallait le faire !

Là aussi, c'est l'endogamie politique qui est en cause. Au lieu d'ouvrir les portes du monde politique aux exclus, on les stigmatise. C'est plus facile, mais ça va droit dans le mur. Alors n'attendons pas que cette mesure de Claude Bartolone soit appliquée pour se demander après comment feront des millions de gens pour payer une astreinte, alors qu'ils n'ont pas d'argent.

Croyez-moi, les gens en précarité n'ont aucune envie de voter pour cette caste au pouvoir. Si elle ne l'a pas encore compris c'est grave pour elle. Alors M. Bartolone, punissez le peuple par vos amendes: l'hostilité et la méfiance envers le monde politique n'en seront que renforcées.

Daniel Schettino, Marseille
http://mediateur.blog.lemonde.fr/


N.D.L.R

On a les présidents (en général) et les présidents de l'Assemblée Nationale (en particulier) que l'on mérite. Le moins qu'on pusse dire de ce Monsieur Bartolone, c'est qu'il n'est pas blanc bleu depuis longtemps, et que ce poste (très convoité) ne l'a pas arrangé.

Il est sûr que lorsqu'on réside dans les lambris dorés du Palais Bourbon on a peu à voir avec les habitants des banlieues et des zones rurales (hors résidences secondaires)

Il est sûr que rester socialiste dans ces conditions, ça doit être très dur.

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