Parce qu'elle n'était pas vierge, le mariage d'une jeune femme musulmane a été annulé en avril dernier par le tribunal de grande instance de Lille, après la requête déposée par le désormais ex-mari, musulman également, de la principale intéressée au motif : « Erreur sur les qualités essentielles du conjoint ».
Cette décision jurisprudentielle est atterrante car elle porte atteinte au principe constitutionnel d'égalité entre les hommes et les femmes et de non-discrimination, car il ne peut être prononcé qu'à l'encontre d'une femme.
Cette décision est construite sur des principes anciens qui considèrent qu'une femme n'a pas les mêmes libertés que l'homme. Pourtant, et tout le monde le reconnaît, il n'y a aucun moyen physiologique sérieux de prouver qu'une femme est vierge, car elle a pu pratiquer certains sports comme la danse ou l'équitation.
Face à ce genre de décision de justice aberrante la meilleure condamnation est celle de "l'opinion publique » car aujourd’hui le tollé de générale autour de cette décision de justice du TGI de Lille montre l’absurdité et la gravité de cet arrêt pour notre République.
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