Le storytelling en 3 étapes

Publié le 07 mai 2015 par Dangelsteph

En soignant bien 3 étapes, il est possible de faire de n’importe quel texte banal un bon storytelling.

Pourtant, bien souvent, nous avons l’impression que nous sommes comme englués dans des textes qui ne reflètent pas vraiment celui ou celle que nous sommes : ils ne racontent pas notre histoire, ou du moins pas celle que nous voulons raconter.

Les mots ne viennent pas, ou alors ce ne sont pas les bons. On essaie d’en changer l’un ou l’autre, mais sans plus de succès. C’est même pire, à l’arrivée. Ce n’est pas que vous êtes ennuyeux ou sans intérêt, c’est votre expression qui l’est.

Et elle doit absolument être plus engageante, plus séduisante, plus conversationnelle.

Voici donc ces 3 étapes nécessaires pour parvenir à construire un storytelling efficace :

1. Renoncez à tout ce qui peut ressembler à un style corporate :

Personne n’a envie de parler à une machine, un robot : en l’occurence une machine publicitaire. Ni avec une entreprise, d’ailleurs. Ou un centre d’appels.

Pour éviter cela, la première des choses à faire est de renoncer aux phrases longues. Même très belles, elles sont difficiles en terme de connexion pour un interlocuteur, notamment parce qu’il n’a pas le temps d’attention nécessaire pour cela. 

Un nombre maximal de 14 mots doit être recherché. La longueur des phrases devra toutefois être variable, pour éviter tout risque de monotonie. Une phrase de 14 mots pourra par exemple alterner avec une phrase… d’un seul mot.

De la même manière, pour s’assurer d’un bon storytelling, la voix passive devra être évitée. Des phrases comme celle-ci, justement. Quand on y trouve des éléments comme “réalisé par nos soins”, ou “a été fait”… C’est trop impersonnel.

Bannissez les mots compliqués dans la même suite logique.

2. Rendez votre texte engageant :

Il faut pour cela utiliser un ton conversationnel. Cela ne signifie pas : un langage parlé. Ce n’est pas la même chose.

Un ton conversationnel concerne un texte qui donne l’impression d’être moins écrit. C’est tout. Mais ce n’est pas facile. Il faut pour cela bien connaître notre public. 

Il faut donc éviter les facilités, les évidences, respecter son auditoire. Il faut s’adresser à lui directement en utilisant “vous”. Il faudra aussi lui poser des questions, même si elles ne sont que rhétoriques quand on n’a pas le public en face de soi. 

3. Utilisez des mots sensoriels et émotionnels :

Certains mot ont été tellement utilisés qu’ils en ont perdu leur sens. Pour redonner du sens, il faut permettre au public de visualiser des images à travers les mots. Il faut également lui faire découvrir ce dont vous leur parlez par l’ensemble des 5 sens existants : le toucher, l’auditif, le goût, le visuel, l’odorat. Tout cela à travers vos mots. 

Dès qu’un mot banal se trouve dans votre texte, remplacez-le par un mot émotionnel. Evitez les mots génériques : choisissez des mots spécifiques. Limitez-vous à un adjectif associé à un nom, et même mieux : remplacez ce couple par un nom plus fort dès que vous le pouvez. Limitez au maximum les adverbes. Introduisez des métaphores. Equilibrez tout de même, pour éviter l’overdose de mots émotionnels.