Oeuvre de l'artiste Pascklin : Aller voir son site
Ce dimanche, «comme dit» c’est tarte flambée, vin chaud aux épices, Jimmy Babalou sur la platine pour célébrer notre première année en Alsace. Aucun soupir, ni réserve, le plaidoyer est inconditionnel « I love Alsace » !
Il y a un an que nous avons migré de la côte Ouest laissant derrière nous l’océan, le beurre de Guérande et les madeleines ; La côte Ouest, c’était beau, survoltant grâce à son air iodé et apaisant avec son océan… Mais l’Alsace m’a conquit : C’est encore mieux que dans les livres !
Et pourtant, à l’époque, je prenais cette transhumance avec un peu plus d’obéissance à la loi du marché de l’emploi que d'inspiration… Telle une diplômée (ingénue n’est ce pas) en recherche d’emploi est prête à toutes les mobilités. Cherbourg, Paris, Saint Lo, je ne reculais devant rien, heureusement car je crois que je n’aurai pas tourné les yeux vers l’Alsace, qui ne représentait qu’une triste zone d’influence allemande. Brillante ignorance n’est ce pas ? Ainsi avais-je enfermé cette belle région dans ce sobriquet et c’est ainsi que je l’avais présenté à mon mari venu de loin, ajoutant que ce serait très probablement une terre qui lui plairait ( il est pro-germanique…)
J’aime beaucoup l’Alsace : Passons les deux jours féries en plus, les noms des patelins qui nous apparaissent de moins en moins imprononçables, le dialecte alsacien qui me fait sentir loin, les honorables Alsaciens sont remarquables. On a été bien accueillis dans notre village et dans notre entreprise de moins en moins familiale. La mentalité alsacienne existe, comme le « T » de « vingt » qu’il prononce, je reconnais sa détermination et son exactitude, loue leur goût du travail et … ne capte rien à leur humour. Je précise que seul mon frère me fait rire… Et parfois mon mari venu de loin lorsqu’il parle français en ma présence. Peut être suis-je spéciale… Mais on ne m’a jamais fait sentir « hásebock » !
La nature y est formidable, je l’ai déjà dit avec tous les mots possibles dans ce blog. Les gens que nous côtoyons ont des désirs simples et sains. Je suis heureuse d’être ici.