C’est un article de Geoff Sharp sur le blog Mediator blah blah qui a retenu mon attention ce matin. Entre évaluations publiques du médiateur et demande d’évaluation personnelle, où se situe la limite de l’acceptable et du désirable pour chacun d’entre nous?
L’article que vous trouverez en anglais par ce lien aborde deux types de problèmes. Comment les compétences d’un médiateur peuvent-elles être rendues publiques ? Comment pouvons-nous savoir si notre pratique est satisfaisante pour nos clients ?
A l’instar de ce qui commence à se faire pour d’autres professions libérales, même en Belgique, l’International Mediation Institute vient de lancer un répertoire des médiateurs internationaux sur lequel ceux-ci sont évalués par leurs clients. L’évaluation est publique et accessible aux utilisateurs du site IMI. L’intérêt d’un tel service est évident: il nous oblige en tant que médiateur à mettre en question la qualité de notre pratique non pas en face d’un standard défini par la profession, mais bien en fonction de la perception qu’en ont nos clients. Le côté négatif est évidemment à l’avenant: quelle objectivité peut être garantie par une évaluation qui sera toujours influencée par les résultats alors même que l’obligation fondamentale du médiateur est une obligation de moyens.
La seconde question est sans doute plus pertinente. Que faisons-nous dans notre propre pratique pour nous assurer que nos clients nous donne un avis sur la manière dont nous avons procédé à la médiation ? Avec quelle honnêteté demandons nous à nos clients de nous évaluer ? L’intérêt d’une telle évaluation est important. Elle nous donne de nouveau l’image perçue de notre travail. Et partant du principe que “perception is reality”, c’est bien la réalité du client qui nous est renvoyée.
Avez-vous mis au point des procédures d’évaluation pour vos propres médiations ? si oui, pouvez-vous les faire partager ? Et que pensez-vous de l’idée d’annuaire proposée par l’IMI ?
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