La programmation de votre cinéma vous propose certainement à l’heure actuelle deux comédies françaises avec de grands acteurs. D’une part, vous aves Nos Femmes et de l’autres Entre amis. Le point commun entre ces deux films est la présence de Daniel Auteuil… avec la même chemise bleue claire. Mais ce qui me semble étrange, c’est de sortir ces deux films au même moment (29/04/15 en Belgique) alors qu’ils sont à priori destinés au même public. Un public plutôt âgé qui pourrait regarder ces films un dimanche soir sur TF1… et bien justement, ils sont tous les deux co-produits par la première chaîne française.
Nos femmes est l’adaptation de la pièce de théâtre parisienne à succès de Eric Assous qui raconte l’histoire de Max, Paul et Simon… des amis depuis 35 ans. Entre amis raconte l’histoire de Richard, Gilles et Philippe… des amis depuis 50 ans. D’un côté, Daniel Auteuil est entouré par Thierry Lhermitte et Richard Berry, de l’autre de Gérard Jugnot et François Berléand. Si dans Nos Femmes, les femmes sont absentes, dans Entre amis on ne voit qu’elles (Zabou Breitman, Mélanie Doutey, Isabelle Gélinas)
Les amis de 35 ans doivent se réunir chez Max pour une partie de cartes mais Simon débarque avec 45 minutes de retard car il vient de tuer sa femme. Le film se concentre sur une nuit, un espace temps durant lequel Max et Paul hésitent à fournir un alibi à leur ami. Richard Berry, qui signe la réalisation ce film, tente par tous les moyens de sortir du canevas de la pièce de théâtre (dont il avait déjà signé la mise-en-scène et qu’il interprétait au côté de l’incontournable Daniel Auteuil) mais sans vraiment y parvenir. Le résultat a un arrière goût du Dîner de cons mais en nettement moins drôle.
Je vous invite à regarder la bande annonce ci-dessous… vous verrez tout le film !
Les amis de 50 ans, quant à eux, embarquent avec leurs compagnes sur un voilier pour une croisière vers la Corse mais la cohabitation à bord d’un bateau n’est pas toujours facile. D’autant que chaque couple a ses problèmes et que la météo leur réserve de grosses surprises… Et heureusement que la météo vient sauver la réalisation lourde et sans sentiment d’Olivier Baroux mais, malheureusement, la tempête ne dure pas assez longtemps pour rendre ce film indispensable. Et pire, les scènes extérieures sur le bateau ont une sensation d’avoir été tournées devant un green key.