Quatre mois de débats n’ont pas permis de voir clair dans ce dossier qui met en cause la responsabilité de sept médecins et pharmaciens, dont la liste des victimes n’est pas close et qui ont à répondre d’homicide involontaire et/ou tromperie aggravée et accusée d’avoir commis de graves fautes d’imprudence et de négligence.
La difficulté principale est qu’il s’agit de juger des faits qui remontent à plus de vingt ans, que l’on risque d’apprécier à la lumière des connaissance d’aujourd’hui et de plus, les prévenus, pour lesquels le ministère public a réclamé trois relaxes et quatre peines avec suris sont des personnes âgées, qui se disent toutes innocentes.
Devant cette situation difficile, où il ne s’agit pas de décevoir les familles qui on vu souffrir puis perdre la vie d’un jeune, tout en se sentant d’une certaine manière fautive de lui avoir fait administrer une hormone de croissance, les juges se sont donnés plusieurs mois avant de rendre leur sentence.