Selon les estimations des géologues, le sous-sol de l’Arctique que la fonte de la banquise est en voie de rendre accessible, renfermerait le quart des réserves en hydrocarbures de la planète, ce qui a attisé l’appétit des pays riverains, le Danemark, la Norvège, le Canada, mais aussi les Etats-Unis et le Canada, ce qui laissait craindre le pire.
Dans ces conditions, il est rassurant d’apprendre que les représentants de ces cinq pays se réunissent au Groenland, dans un esprit de conciliation, pour désamorcer leurs différends qui avaient commencé à se manifester, alors que l’Arctique pourrait devenir une zone de coopération, en sachant que l’exploration de cette zone ne manquera pas à poser toutes sortes de difficultés techniques.
Le représentant des Etats-Unis a déclaré à cette occasion que son pays pourrait ratifier prochainement la Convention de l’ONU sur le droit de la mer, en étant le seul pays de la région à ne pas l’avoir encore fait.