Si l'on dissipe les nuages de com' on ne voit que taxes, dette et impôts supplémentaires destinés à tenter de boucher un trou budgétaire qui ne fera que s'approfondir. Soyons honnête : il y a aussi la poursuite de la dispendieuse politique d'acquisition d'immeubles pour y loger des électeurs reconnaissants.
Comme il faut bien créer des dérivatifs pour que l'opinion ne réalise pas cet "engluement", Hidalgo s'en prend à l'éternelle victime du delanoisme : les voitures. Avec toujours les mêmes opérations tape à l'oeil sur les quais de Seine.
Cette fois, la voie express rive droite est dans son collimateur.
Comme par hasard, elle veut couper la circulation au moins entre le Châtelet et l'Hôtel de Ville. Elle espère ne plus voir les manants à roulettes ? Ils risquent surtout d'emprunter les quais hauts !
Les techniques de manipulation ne varient pas. On enjolive la réalité sur ce qui se passe Rive gauche en prétendant qu'ils sont pris d'assaut par les piétons ce qui est faux six jours sur sept alors que les embouteillages, au dessus, sont bien réels. Les mêmes chiffres bidons, jamais vérifiés, sont répétés en boucle sur la dégradation du temps de trajet des automobilistes qui ne serait que de deux minutes. C'est sans doute en lissant la durée de transit avec les heures de nuit plutôt qu'en se concentrant sur le coeur de la journée !
Bref, une fois de plus, un enfumage municipal.
Après tout, se dit Hidalgo, puisque la presse gobe tout et que les gens ne se révoltent pas, autant continuer à caresser l'électorat bobo dans le sens du poil de l'ignorance.
Mais à quoi serviront au juste ces centaines de mètres de tracas pour la masse souffrante de ceux qui doivent se déplacer dans des temps limités avec des contraintes lourdes ? A rien, si ce n'est faire mumuse au son des bons sentiments mis en musique par la Voix de sa mairesse.
Une concertation bidon va être mise en place. Que nos lecteurs se distraient au moins à inonder les boîtes mails municipales de leurs cris du coeur !