Dans un précédent billet, j'avais expliqué le rôle des banques et le privilège exorbitant de création monétaire qu'elles détiennent. Aujourd'hui, je poursuis en évoquant les crises bancaires. Et pour commencer, je vous propose une petite synthèse en vidéo, puisque j'ai consacré ma chronique sur TV Cristal à cette question :
[ Cliquer sur l'image pour voir la vidéo sur le site de TV Cristal ]
Je rappelle que je m'étais déjà souvent exprimé sur la question des crises bancaires, notamment dans le cadre des stress tests, où j'ai souhaité faire entendre une voix discordante sur la solidité réelle du système bancaire européen. Mon analyse avait été publiée dans Le Monde :
[ Cliquer sur l'image pour lire ma tribune sur le site du Monde ]
Ma tribune s'inscrivait dans le prolongement de mes analyses sur ce blog, où je n'ai de cesse d'expliquer que le risque systémique n'a pas miraculeusement disparu avec la création de l'usine à gaz appelée Union bancaire... Et ce d'autant plus que, pour des raisons réglementaires (normes prudentielles dites Bâle 3), les banques détiennent des portefeuilles d'obligations publiques assez importants.
Plus récemment, j'avais montré les risques liés à l'injection massive de liquidités, alors que nombreux sont ceux qui appellent à augmenter encore la base monétaire pour faire face à la crise, sans s'apercevoir que le niveau atteint est déjà stratosphérique !
Voilà pourquoi, dans mon dernier livre qui cherche à déconstruire les idées reçues en économie, le chapitre 34 s'institule l’Union bancaire permet désormais une sécurisation optimale du système bancaire européen, et le chapitre 35 une grande banque ne peut plus faire faillite au sein de la zone euro !
N.B : l'image de cce billet provient de cet article du Figaro.