L'amour a tout prix - 7/10

Un film de Jon Turteltaub (1995 - USA) avec Sandra Bullock, Bill Pullman, Peter Gallagher, Jack Warden

Trop mignon.

L'histoire : Lucy est orpheline, vend des tickets à la RATP locale et prépare son sapin de Noël, dans son petit studio solitaire. Elle est amoureuse d'un jeune homme fringant, qui vient prendre son métro tous les matins, mais n'ose l'aborder. Il est si beau, si chic ; elle n'est qu'une petite guichetière misérable. Mais l'homme se fait attaquer sur le quai, tombe sur le rail et Lucy vole à son secours. Elle le sauve de justesse mais, gravement blessé, il est transporté à l'hôpital, dans le coma. Devant la mine dévastée de la jeune femme, le personnel se méprend et pense qu'elle est la fiancée. Lorsque la famille arrive, ils apprennent donc que "la fiancée de Peter, qui lui a sauvé la vie, est déjà là". Surpris, reconnaissants, ils expriment leur joie en faisant la connaissance de cette fraîche jeune femme, eux qui ont l'habitude des sempiternelles conquêtes hystériques de leur fils. La grand-mère, cardiaque, manque en faire un infarctus. Lucy n'ose plus dire la vérité de peur qu'elle n'en fasse un second, fatal. Et elle qui n'a pas de famille, s'attache profondément à eux. Pour la première fois de sa vie, elle est invitée à fêter Noël, et tout le monde prie pour que Peter sorte du coma. Lucy se dit qu'alors, sa vie va tourner au cauchemar... Mais n'y pensons pas. C'est trop compliqué. Et dans l'intervalle, son "beau-frère", qui semble beaucoup moins serial séducteur que Peter, sans doute plus intéressant aussi, tombe amoureux d'elle...

Mon avis : Bon, OK, je fais dans le film niais depuis trois jours. Mais y a pas grand-chose à se mettre sous la dent à la téloche. On a semi-rompu notre abonnement à Canal+. J'explique. Pour rappel, on s'était inscrits uniquement pour la Formule 1, rackettée par la chaîne, et dont mon cher et tendre est fou addict. Vu le prix, il a longuement hésité, puis a craqué, à cause d'un tarif promotionnel. Au bout d'un an, on a dénoncé le contrat ; ces marchands de tapis ont tenté de nous rattraper en nous maintenant le même tarif. Cette année, on a ré-essayé, natürlich ! Sauf que là, ils nous ont dit niet ; OK pour vous laisser le prix, mais vous n'aurez que Canal+ point barre. D'accord. On nous a donc supprimé CanalCinéma, CanalSéries, CanalMachin, etc. et même CanalSports, ce qui est paradoxal puisque la Formule 1 passe bien sur CanalNormal. Nous pensions que les autres chaînes annexes ne servaient qu'aux rediffusions des films de la chaîne principale. Erreur ! Du coup, on a environ UN film récent par semaine, le reste étant occupé par le foot (!), les séries, voire les docus... Et pour un peu que le film soit un gros navet annoncé et qu'on n'a même pas envie de le voir, ça fait pas beaucoup...

Cette chaîne est nulle et archi nulle.  Au final, on se retrouve davantage à regarder la télé gratos. Ce qui a des avantages, merci Arte, pour de vieux films ou des indies, ou des productions étrangères ; merci TNT qui rediffuse beaucoup, certes, mais revoir des bons vieux films des années 70 ou 80, c'est souvent cool. Mais aussi des inconvénients : beaucoup beaucoup de niaiseries !

Bien. Revenons donc à notre comédie romantique, que je me suis offerte comme un plaisir coupable, mon homme étant à l'hôtel pour son boulot.

Et j'ai passé un excellent petit moment, grâce à Sandra Bullock, que j'adore ! Oui, je sais, certains vont me fustiger ; il est de bon ton de détester Sandra Bullock, je ne sais pas pourquoi. Alors arrêtez les rotten tomatoes, je m'en fiche, moi je l'aime. Et cette petite histoire mignonne, cliché bien sûr, mais mignonne. Avec le concept habituel : le couple qui s'aime mais ne peut s'aimer... aïe aïe, quel suspense. Et les petites touches d'humour. Et puis Chicago. Tout ça. Et surtout, encore et encore, Sandra, qui est si jolie, si exquise, et dont le charme emballe tout le film comme un ruban scintillant.

Voilà. Pas grand-chose à dire d'autre ! On aime ou on n'aime pas. C'est juste le petit film à l'eau de rose regardable et mignon comme tout si on aime le genre.

Les filles, vous pouvez y aller. Les garçons, amateurs de combats et autres Call of Duty, passez votre chemin en courant...