Loin de ces textes insignifiants portés par des voix masculines suraigües, Jacques Brel nous aura accompagné toute notre vie, sauf pour la dernière partie, car nous l’avons dépassé en âge. Des tourments de la jeunesse, à ceux de l’âge moyen, jusqu’à la cinquantaine « ces villes épuisées, par ces enfants de cinquante ans » « nous lisons dans les yeux des ravissantes, que cinquante ans c’est la province », il nous a laissé là avant de dépasser le demi-siècle. L’accompagnement de ses textes déchirés va nous manquer pour accompagner cette dernière période de notre vie, à moins que « les vieux » n’ait préfiguré ce qu’il a préféré ne pas vivre.