Ce type de statistiques a été tenté par des sociologues, qui se fondent, faute de mieux sur les prénoms puisque les sondages ethniques sont interdits. Ce n’est pas ridicule, cela permet une analyse parfois féconde, mais qui trouve ses limites. Ces chercheurs, dont les présupposés ne sont pas ceux de M Menard, n’effectuent-ils par au final plus une analyse sociale qu’ethnique, les simples critères de revenu et de patrimoine ne sont-ils pas plus parlants et plus explicatifs que ces prétendus études ethniques. Ne découvrent-ils pas au final que là où ils croyaient étudier des couleurs, ils étudient des classes sociales, lesquelles ont aujourd’hui une couleur.