Un billet précédent explique que le changement est "paradoxal". Voici maintenant la transformation de celui qui veut le mener. Au cas où il y aurait des volontaires dans la salle.
Ce qui rend le changement "paradoxal", est qu'il met en défaut notre raison. Il nous demande donc de reprogrammer notre cerveau. C'est une sorte d'auto-psychanalyse. Inquiétant.
Seulement, elle ne se fait pas seul. C'est l'organisation que l'on veut changer, qui permet de la réussir. Comment ? C'est en l'observant que l'on voit apparaître chez elle une possibilité de transformation que l'on n'avait pas imaginée, et que l'on modifie ainsi son modèle interne de représentation du monde, et donc de soi.
Voilà pourquoi un anthropologue dit que l'anthropologie est le plus long chemin de soi-même à soi-même ?