The Royals // Saison 1. Episode 5. Unmask Her Beauty to the Moon.
Nouveau coup de mou pour The Royals alors que j’ai l’impression de ne trouver d’intérêt que chez le personnage de la soeur. The Royals continue donc de devenir une série que j’ai énormément de mal à croire car il y a tellement de choses qui ne sont tout simplement pas plausibles. Je trouve dommage de transformer une si bonne idée de départ en truc complètement foutraque car c’est clairement ce qui se passe dans cet épisode. On a donc eu droit à une nouvelle soirée (un peu comme feu Gossip Girl qui faisait la même chose mais en bien mieux), des liaisons toujours plus improbables les unes que les autres (ne serait-ce qu’avec la Reine bien évidemment) et bien cette histoire de viol. Pour ce qui est de la Reine, je dois avouer que j’ai énormément de mal à cerner où est-ce que The Royals veut nous embarquer. En l’absence du roi elle décide de passer du bon temps et si c’est sympathique au premier abord, c’est tout de même sacrément ridicule et cela décrédibilise un personnage comme celui-ci. Je pensais vraiment au départ que la Reine était le personnage le plus droit et donc le plus cadré de The Royals sauf que ce n’est pas du tout le cas. Malheureusement, la série ne parvient pas à faire grand chose de ces personnages alors qu’il y avait bien plus de potentiel que ce que l’on nous offre à l’écran.
Et ce n’est pas très glorieux. Surtout que l’on n’a pas vraiment d’informations sur où est-ce que la relation peut réellement aller et ce que The Royals peut encore faire pour nous sortir de cette situation. Puis il y a Eleanor. Alors cette dernière va pouvoir faire bouger sa relation avec Jasper dans une direction intéressante. Cela fait un bout de temps que cette histoire doit prendre son envol et il a donc fallu attendre l’épisode 5 pour ce faire. Comme quoi, parfois il faut être très patient. Sa façon de jouer à Christian Grey afin d’impressionner Eleanor est très drôle mais bon, c’est aussi pour cela que j’apprécie uniquement ce personnage pour le moment. Eleanor est un personnage un peu bancal mais la série parvient à lui servir les meilleures intrigues. Du point de vue de Liam, tout ce que la série tente de faire avec lui, Ophelia, Gemma, n’a pas vraiment de sens. J’ai l’impression qu’ils veulent aller dans tous les sens sans jamais nous permettre de comprendre où est-ce que cela peut réellement aller. Il va pourtant tout faire pour que les choses prennent une tournure plus intéressante pour lui, mais rien ne se déroule comme prévu. The Royals n’arrive pas à utiliser Liam de façon judicieuse. On avait déjà pu le voir dans les deux épisodes précédents.
Et pourtant, je reste convaincu du potentiel du personnage et de la série de façon globale. C’est donc d’autant plus dommage de ne pas voir The Royals savoir quoi faire de chacun des membres de son casting. Ils s’agitent tous mais sans être toutes passionnantes. Du côté de Cyrus, je pense que j’en ai tout simplement passé de lui. Je ne comprends pas trop ce que les scénaristes comptent faire de lui mais je crois que je ne serais pas contre l’idée que ce personnage meurt. J’aimerais bien que The Royals ait bien mieux à faire qu’à nous organiser des soirées dans chaque épisode. Liam et Eleanor ne devraient-ils pas être à l’école ou bien avoir un boulot à faire ? J’ai l’impression qu’ils ont plus d’intérêt à se tourner les pouces qu’autre chose alors que ce n’est pas du tout ce que j’aime dans cette série. Au contraire, j’aimerais bien que l’on développe aussi les enjeux d’être fille ou fils d’une Reine. Sauf que contrairement à ce que j’avais imaginé au départ pour The Royals (et avec le pilote de la série), j’ai l’impression que les incohérences préfèrent s’enchaîner plutôt que la cohérence pointer le bout de son nez. Cela pourrait aussi permettre aux scénaristes de nous offrir des intrigues complètement différentes et donc de nous sortir de ces romances sur romances. Avec autant de romances à suivre, The Royals va finir par me donner envie de lâcher l’aventure…
Note : 3/10. En bref, scénarios improbables sur scénarios improbables.