Creads Inside – Alexandre Hurel Directeur de Clientèle sous le feu des projecteurs

Publié le 05 mai 2015 par Creads @creads

Alexandre Hurel, directeur de clientèle, a rejoint Creads il y a deux ans. Depuis, ce passionné de voile enchaîne les succès et met son expertise du naming au service de nos clients. Humble et pragmatique, Alexandre formalise les briefs pour innover avec les marques.

En avril 2015, Alexandre Hurel a été consulté par les médias nationaux et étrangers pour donner son point de vue sur le nouveau nom de l’UMP « Les Républicains ».  Vous pouvez (re) découvrir ses interviews :

Pourquoi un nouveau nom ? Reportage France 3 (à 1’25)
Les avantages et les dangers d’un nouveau nom (Le Figaro)
Creads imagine le brief caché derrière « Les Républicains » 

Alexandre, pour ceux qui ne te connaîtraient pas (encore) peux-tu te présenter brièvement ?

Je m’appelle Alexandre Hurel, j’occupe actuellement la fonction de Directeur de Clientèle chez Creads. J’ai un parcours universitaire relativement atypique puisqu’après mon bac L je suis passé par le juridique (licence en droit privé) pour arriver en marketing (master II).
Côté personnel je suis fils de marin, et tombé dans la marmite étant petit, je pratique la voile avec passion depuis toujours !

Comment as-tu connu Creads ?

J’ai connu Creads en cherchant un stage de fin d’études, le concept m’a tapé dans l’œil par son esprit neuf et les opportunités professionnelles qui étaient offertes.

Quelle est ta fonction et comment la définirais-tu en un tweet ?

Mon métier consiste donc à imaginer le dispositif d’identité visuelle qui permettra à mes clients de briller.

Quelles sont tes missions ? Quelles sont les différentes facettes de ton métier ?

Chez Creads mon temps est partagé entre prospection commerciale et fidélisation des clients existants ; il s’agit à chaque stade de détecter des besoins, et de proposer la meilleure solution pour y répondre, en ayant pour objectif de livrer à chacun une identité visuelle positionnante et de qualité.
Il y a donc une facette très commercialo-commerciale (phoning, relances …) à laquelle vient s’ajouter une partie plus stratégique avec des recommandations et une réflexion sur l’identité de marque de mes clients.

Qu’est-ce qui te plait particulièrement dans la création de nom ?

J’aime le naming car il cristallise énormément de choses ; la qualité d’un nom est très subjective (au contraire du logo, pour lequel émettre un jugement de valeur fondé est plus facile), et pose avec acuité la question du positionnement. Le nom est un acte fondateur, c’est la première grande décision liée à un projet, le choix du nom pose de grandes questions : qui suis-je ? qui est le chef ? comment dois-je être perçu ?
D’ailleurs, la difficulté de certains à statuer sur un nom est souvent l’arbre qui cache la forêt : business model mal défini, structure décisionnelle immature, mésentente entre associés… il faut parfois s’improviser psychologue, le nom est un excellent prisme pour aborder ces terrains pentus.

Si tu devais t’inventer un nouveau nom, quel serait ton brief ?

Mon brief : un peu dur comme question, j’ai déjà un nom, un prénom et pas mal de surnoms, ça me suffit !

Qu’est ce qui fait la force de Creads selon toi ?

Le participatif apporte un très large scope de réponses sur un projet. Au-delà de l’aspect rassurant de recevoir 70 propositions pour un projet de nom ou de logo, bénéficier d’une ouverture aussi large permet de se poser les bonnes questions, d’éliminer des hypothèses, de resserrer l’étau autour d’une piste … La force de Creads est de structurer ce processus, d’en fait une démarche créative à part entière.

Tu travailles avec un binôme (Julien Pommiers) qu’est-ce que ça t’apporte ?

Julien est à la fois mon binôme, mon pote et mon imprésario. Travailler avec un collègue qui partage la même vision permet bien sûr d’avancer plus sereinement, mais surtout de se remettre en question, de prendre du recul sur un point.

Quelle est la chose la plus absurde que tu aies pu vendre à un ami  ?

Pas de business foireux avec les potes, faut avoir des principes !

Allez, tu peux nous le dire, on est entre nous : quel est ton pire défaut ?

Mon pire défaut : perfectionniste bien sûr :) Plus sérieusement, sans doute une certaine forme d’impatience et une impulsivité.

Est-ce que Creads t’a permis de progresser sur certains points ? Lesquels ?

Creads m’a permis de progresser énormément, à tous points de vue. C’est le plaisir des structures à taille humaine : l’indépendance qu’on y acquiert aide à grandir !

Le participatif est également un gros plus : les échanges avec des créatifs de tous horizons m’ont beaucoup apporté, être au contact de profils si différents est extrêmement enrichissant.

Est-ce que tu n’aurais pas pris le melon avec tous ces reportages sur toi ?

[NDLR, Alexandre a été interviewé entre autres par France 3, Le Figaro et La Tribune ]

Si j’ai le melon ? Evidemment ! je suis en train de redécorer ma chambre, il y a des miroirs partout, j’ai également un beau cahier dans lequel j’écris mon prénom tous les soirs au stylo plume, ça me détend énormément.

Pour le moment, quelle a été ta plus grande réussite professionnelle chez Creads ?

Sans doute avoir redonné ses lettres de noblesse au naming, qui perdait du souffle à mon arrivée, il s’agit maintenant d’un de nos produits stars. Je partage bien sûr ce succès avec d’autres, et notamment Julien mon binôme, mais je suis heureux d’y avoir contribué.

Un dernier conseil à donner à ceux qui souhaiteraient rejoindre ton pôle et suivre ta voie ?

Wow, je ne sais pas si je suis en mesure d’être pris en exemple, cela dit si je peux me permettre l’extravagance de trois conseils ce serait : travailler surtout ses points forts, ne pas s’interdire de réfléchir, et toujours se remettre en question !