Mardi dernier, la merveilleuse Fédora (c’est une copine. Elle n’hésite pas à m’envoyer du chocolat simplement parce qu’elle est gentille.) m’a taguée au prétexte fallacieux que je l’ai fait aussi une fois ou deux…je ne vois pas du tout ce qu’ elle veut dire. Mais revenons à ce tag. La semaine dernière, il semblait qu’il fallait parler de ce que j’aime chez moi (pas dans ma maison, ma petite personne dodue), mais Fédora annonçait une suite, j’ai attendu patiemment et c’est tombé ce matin, il faut aussi que je parle de ce que je n’aime pas chez moi (toujours pas ma maison). Ça m’inspire déjà beaucoup plus!
Alors bon, ce que j’aime:
-rien…non ça ne va pas le faire. On va commencer par ma modestie légendaire, comme ça, ça me dédouane par avance pour la suite.
-mes enfants…ben oui, c’est quand même moi qui les ai fait, et mon Marichéri que j’ai très bien choisi.
-ma capacité surprenante à rester d’un calme olympien en pleine crise grave. Je ne plaisante pas, j’ai l’art de me compliquer la vie et de stresser comme une démente pour des broutilles, mais en cas de désastre, je ne m’affole pas. Ça me surprend moi-même. En plein tremblement de terre à Mexico, coincée dans le pire endroit, c’est à dire l’ascenseur, je suis restée de marbre. Je ne me l’explique pas. Pareil lors d’un accident de voiture. Alors que je m’etouffe toute seule de stress quand on n’arrive pas à déménager, ce qui est contrariant, mais pas vital.
-mon sens de l’humour noir qui me permet de surnager vaguement quand je me noie dans mon stress.
-je sais improviser et travailler vite et dans l’urgence. C’est même comme ça que je suis le plus efficace. Demandez à mes élèves, ils n’ont aucune idée que j’ai inventé mon cours au fur et à mesure aujourd’hui, à cause d’une météo contrariante (on devait partir à la découverte de la nature, dans la cour, mais en français. Raté).
-en prépa, j’ai appris à pondre des pages et des pages de texte pour ne rien dire, sur n’importe quel sujet en utilisant des mots compliqués pour avoir l’air intelligente. C’est uniquement du vent, mais ça sert toujours. Le temps que le lecteur s’aperçoive de la vacuité de l’exercice, je suis passée à autre chose et lui aussi.
-je réussis très bien la sangria.
– j’avais oublié: ma mauvaise foi et mon sens de l’exagération. Oui, dans les trucs que j’aime, au point où j’en suis, c’est trop tard pour en avoir honte!
Et ce que je n’aime pas:
-ma capacité extraordinaire à m’énerver pour un rien, en plus ça me fait pleurer, c’est ridicule.
-mon angoisse permanente, principalement quand je n’ai pas de raison de m’angoisser et mon pessimisme congénital. Si Marichéri a 5 minutes de retard le soir, j’appelle les pompiers pour savoir si il n’y a pas eu un accident. C’est maladif. Et je ne me soigne pas.
-je rate toujours les cannelés, et ça m’énerve…ça doit être la farine d’ici qui ne va pas.
– je suis championne du monde de procrastination.
-je suis d’une patience légendaire…c’est à dire que ma patience, c’est comme une légende, elle n’existe pas vraiment.
-je n’aime pas du tout mon prénom.
-je suis très naïve, c’est embêtant…j’ai vraiment 4 ans et demi.
Et puisqu’on parle de moi , je vous ressors mon selfie! J’en suis très contente, il n’y pas de raison que je ne le replace pas.