Quand les ânes de la colline sont devenus barbus se déroule à Kaboul, entre la ville et les montagnes isolées. Nous y suivons le jeune Jack, obligé de travailler pour nourrir sa famille alors qu'il rêve d'école et de découvertes. Mais sa condition de bacha posh, alors qu'elle devait lui offrir la liberté, le place en opposition par rapport à l'ordre établi. Arrive alors la cavale forcée, le voyage jusqu'en Occident, Bruxelles et le centre de réfugiés de Steenokkerzeel.
Un roman d'une grande violence et très dur tant Jack va vivre dans la peur pour lui-même et sa famille. L'écriture à la première personne nous fait ressentir au plus près les émotions qu'il vit. Un roman qui ne peut laisser indifférent, j'ai d'ailleurs terminé ma lecture la vue brouillée tant ce livre m'a touché.
Quand les ânes de la colline sont devenus barbus est le premier roman de cet auteur belge publié aux Editions Diagonale et témoigne d'une grande maitrise du sujet traité tout autant que de l'art de conter les histoires. Un romancier à tenir à l'oeil, assurément.
Tous mes remerciements vont à l'auteur pour cette lecture et mes encouragements aux Editions Diagonale, une jeune maison d’édition namuroise (Belgique) qui a choisi de se consacrer aux premiers romans.
Quand les ânes de la colline sont devenus barbus – John Henry – Editions Diagonale – 2015