... et pour les autres, l'Enfer c'est Phil Miller. Décrite à raison comme l'une des séries les plus inventives de ces dernières années lors de son apparition, The Last Man on Earth devait faire face au défi de tenir sur la longueur avec un concept justement peu adapté. Si les derniers épisodes semblent à l'antipode de l'idée d'origine, on peut se demander si ce n'était pas cela, au final, le but premier.
Non, Phil Miller n'est pas le dernier homme sur Terre et en treize épisodes, ses messages sur les panneaux auront attiré quelques personnes dont une version de lui-même en beaucoup, beaucoup mieux. À leurs contacts, ce gentil idiot de prime abord en devient presque le Diable, cumulant toutes les faiblesses du genre humain dans l'espoir d'être véritablement le dernier homme vivant.
Si les pitreries de ce menteur pathologique tournent à la redondance, The Last Man on Earth souffle continuellement de la fraîcheur sur son environnement direct, créant l'addiction d'un spectateur avide de savoir comment Phil va à nouveau tout gâcher. Reste à savoir ce qu'il adviendra de ce touchant inapte social lors de la saison 2.