Critique : J'ai repéré ce livre sur les rayons de la bibliothèque depuis un moment, en fait, j'ai surtout flashé sur la couverture comme souvent... J'ai donc commencer à lire sans avoir lu la quatrième de couverture. Il est assez plaisant à lire malgré qu'il ne soit pas du tout le genre de livre que je lis habituellement. On suit en parallèle la vie d'Alys, jeune anglaise kidnappée et offerte au sultan Ismaïl pour son harem et l'eunuque Nouss-Nouss à la fois serviteur d'Ismaïl et serviteur de Zidana la première épouse de ce dernier. Ces deux êtres abîmés par la vie vont se trouver mutuellement et leur vie, par le fait, être plus vivable pour l'un comme pour l'autre. L'auteur dépeint l'horreur que va faire vivre Ismaïl à des milliers d'européens kidnappés et obligés de devenir l'esclave d'un sultan dont l'orgueil dépasse l'entendement. Malheureusement pour elle, Alys va devenir à cause de son physique - ses yeux bleus, sa peau laiteuse et la blondeur de ses cheveux - la favorite d'Ismaïl ; car même si elle est dans les bonnes grâces du sultan qui va la couvrir de cadeaux, elle devient de ce fait l'ennemie à abattre pour Zidana, la première épouse. Nouss-Nouss fait ce qu'il peut pour aider son amie ce qui n'est pas de tout repos pour lui. L'histoire commence à la cour de Meknès au Maroc et se terminera à la cour de Charles II en Angleterre. L'auteur nous fait vivre la vie de cour de ces deux Royaumes et cela et très intéressant de pouvoir comparer la vie de ces pays si éloignés et différents. A savoir que cette histoire se passe au temps de Louis XIV qui est pleine construction de Versailles. J'ai appris grâce à ce livre l'enfer que vécurent toutes ces femmes enlevées de force à leur vie pour intégrer le harem d'Imaïl. Grâce aux notes historiques à la fin du livre, on peut savoir exactement jusqu'où l'auteur à modifier l'histoire, quels personnages sont réels ou non. En bref, une histoire d'amour impossible mais sympathique avec un fort contexte historique !
Extrait : J'essaie de me préparer à retrouver mes ancêtres, mais je suis incapable de penser à autre chose qu'au maillet qui va me fracasser le crâne, au jaillissement du sang et de la cervelle et au fait que je vais mourir là, par terre, la tête réduite en bouillie, sous les yeux de la femme que j'aime.