Sur les pavés de la vieille ville
Résonnent les pas d’un cheval,
Bruit monotone qui égrène le temps,
Echo lugubre entre les façades mortes.
Derrière le corbillard, suit la foule,
Silencieuse et atterrée,
Qui se dirige vers le cimetière.
Et chacun se demande en lui-même
Combien de temps il lui reste encore
A suivre ainsi les enterrements des autres.
Et tous écoutent les pas du cheval
Et la fuite inexorable des secondes,
Qui résonnent entre les vieilles façades
Et viennent mourir devant le mur du cimetière.