Chante, beau rossignol
Plug buccal
Notre tourneur de serviettes est allé au casse-pipe avec cette chanson à double sens digne des Sucettes d'Annie ou du Zizi de Perret. Elle n'a pas été du goût de la secrétaire d'Etat à la famille. France 3 Limousin.
"Une petite pipe avant d'aller dormir. Une petite pipe avant d'aller se coucher. Un petit calumet de la paix, juste pour s'endormir en paix. Placée au bord des lèvres ou coincée dans les dents, ça fait tomber la fièvre, mieux qu'un tranquillisant. Une bouffée par-ci, une bouffée par-là, avant d'aller au lit, il n'y a pas meilleur que ça."
De la chanson française grivoise. Bof ! C'est d'un redoutable classicisme. Au pays de Rabelais, ceci n'est (même) pas une provocation.
Je me rappelle qu"'une fois, une élève de 10 ans m'avait demandé dans quel bois on taillait les pipes. J'avais répondu niaisement Saint Claude alors qu'il fallait répondre Le Bois de Boulogne. Et je suis bien sûr qu'elle ne savait pas du tout pourquoi mais que cela faisait bien rire ses parents. Dans un autre registre, ces fameuses comptines au langage si peu crypté qu'on a tous si innocemment fredonnées du type "il cout, il court, le furet". Vous voulez un dessin ? "Il fourre, il fourre, le curé." Florilège
Je suis bien sûr que dans les cours du primaire et de la maternelle les bambins vont chanter cette rengaine. Mais rassurez vous, ceci n'est pas une pipe.
Cela me rappelle cette chanson de Mes souliers sont rouges.