Passionnés
Par Evelyne Chevrette
J’avais envie de vous parler simplement aujourd’hui. Franchement. Sans artifices, sans masque. J’avais envie de vous parler un peu de moi. Devrais-je dire de vous écrire. Au moment où je ponds ces quelques lignes, au lendemain du Gala Artis, je souris. Au moment où vous les lirez, quelques jours plus tard, la frénésie se sera sans doute quelque peu dissipée. Je souris, non pas parce que j’ai pu prendre des clichés avec mes artistes préférés, que j’ai pu assister à une soirée convoitée. Je souris parce que j’ai rencontré des gens passionnés. Des gens de cœur. Et ça m’a fait du bien. Ce genre d’événements, pour les gens du public, c’est spécial. On a un peu l’impression d’être des intrus, de ne pas avoir totalement notre place dans ce tourbillon. Entre les caméras, les quelques photographes de nos revues à potins préférées. Entre les Claude Legault, les Martin Matte et les Guylaine Tremblay. Et pourtant, je sentais que j’étais à la mienne, à ma place. J’étais bien. Vous me voyez venir à 100 km/h, non? Tsé, un rêve qu’on considère inaccessible…Une utopie lointaine. La mienne, c’était de devenir animatrice. (J’peux pas croire que je suis vraiment entrain d’écrire ça sur internet.) Je me revois encore, choyée parce que j’avais été choisie par mon prof pour animer le gala de fin d’année, en 6e année. (Je voulais aussi devenir chanteuse, mais ça c’est une autre affaire! Quiconque m’ayant déjà entendu chanter peut confirmer que ç’aurait été une très mauvaise idée!) J’avais surmonté ma timidité. C’était ma petite victoire personnelle. À ce jour, j’ai quelques fois l’impression d’avoir choisi la sécurité. Étudier à l’université, étudier les relations humaines. Le chemin facile? Non, je ne crois pas. Une autre petite victoire personnelle. Mais en y repensant bien, j’ai peut-être simplement peur de ne pas être aussi passionnée que les Éric Salvail ou les Véronique Cloutier…
Chose certaine, je crois qu’on peut combiner nos passions. Cette année, j’ai écouté l’une d’entre elles en commençant à écrire pour vous. Rien de grandiose, mais pour moi ça signifiait beaucoup. J’ai tassé le jugement des autres de mes œillères et je me suis ouverte. J’ai fait quelque chose pour moi. Et j’ai sourit, quand l’un de mes amis m’a appelé «la blogueuse», pour la première fois. C’était enfin moi, c’était une petite parcelle de ma passion à moi. Et je crois fermement qu’on peut être soi-même à travers ce tourbillon.
J’ai écrit ce petit texte que certains pourraient qualifier de kitch, parce que j’avais envie d’être transparente avec vous. Je suis consciente que ça parlait un peu, beaucoup, de ma petite personne et je suis désolée si ça semblait quelque peu égocentrique!
Bon, OK, j’arrête de me justifier…
By the way, j’ai décidé d’ouvrir ma propre page facebook, intitulée Pour qu’on s’inspire
Je vous invite à aller y jeter un coup d’oeil & à vous abonner si le cœur vous en dit
Vous pourrez aussi y retrouver quelques photos de la soirée!
Merci de me lire xxx Je me permets même de mettre des becs!