"Lors de la dernière manifestation des travailleurs indépendants contre le RSI, le 27 avril dernier, l'Agence Info Libre a rencontré Franck Gavoux, artisan et membre de l'association " Sauvons Nos Entreprises ", qui leur a fait part de ses précédentes altercations avec Manuel Valls en 2013 et 2014 ainsi que de ses démêlées judiciaires qui s'en sont suivis.
Cette fois-ci, c'est un tout autre accueil qui lui sera réservé, comme vous pourrez le constater dans la vidéo ci-dessous :" Résumé de l'affaire : Franck Gavoux, après avoir essayé en vain durant 3 ans de contacter différents responsables politiques concernant les difficultés rencontrées par les TPE et PME avec le RSI, a profité du passage de Manuel Valls à La Rochelle, ville où il réside, pour l'interpeller et lui faire part de l'insatisfaction grandissante des entrepreneurs. Alors que Frank se plaint de l'intervention policière et afin d'éviter le scandale face aux nombreuses caméras alors présentes, Manuel Valls lui accorde quelques minutes où il lui sera promis une table ronde. Les promesses n'engageant que ceux qui les écoutent, Franck réitère l'opération quand un an plus tard, aucune nouvelle ne lui avait été donnée. Agence Info Libre
Bermuda, sac à dos... on se fond dans la foule... et puis soudain... on surgit !
On ne les changera pas ! Personne ! Jamais ! Ils y reviennent, ils y reviendront toujours pour y être allés de tout temps ! Ceux du , ceux de la rue de Charonne en février 62... ceux d'aujourd'hui, ce sont les mêmes ! Aucun doute ! Toujours là, répondant " Présent !", les fils reprenant la matraque des pères, toujours au taquet, durs à la tâche, sans état d'âme entre deux bavures, sûrs de leur bon droit avec leurs mains bonnes à tout faire, à dresser des procès verbaux, à vous présenter des commissions rogatoires, à vous passer les menottes, à vous plonger la tête sous l'eau, le nez dans votre urine ou dans votre caca...
Niveau d'instruction et de formation minimal, bien sûr : comment tenir la matraque et le flingue ; un ou deux articles de loi ; quant à leur niveau de conscience disons... citoyenne, ou politique ou bien humaniste (appelez-la comme vous voudrez !), on l'évaluera comme ceci : niveau directement proportionnel aux ordres reçus.
Avec ces fonctionnaires-là, il est vrai qu'on serait naïvement tentés de croire que la République n'est jamais en danger puisqu'il y a toujours un juge pour encadrer leur action... un juge ou bien un ordre venu d'en haut. Mais... quand on pense un instant au fait que l'avenir professionnel de tout ce beau petit monde armé et arrogant - arrogance propre à l'ignorance et à la bête de somme qu'est l'âne aux ordres d'un père fouettard -, repose uniquement sur leurs états de service qui se résument à un mot, sinon deux - obéissance, soumission totale à leur hiérarchie -, o n se sent non pas rassurés mais franchement inquiets.
Dans ces conditions, on peut légitimement affirmer qu'il n'y a rien à sauver chez ces gens-là, de Zola contre les ouvriers grévistes à l'affaire de Tarnac, contre les minorités (hier les Juifs, aujourd'hui les Arabes, les Africains, les Tziganes), et contre les dissidents, c'est la même dévotion à une obéissance capable du pire sans sourciller ; et ni le souvenir de Nuremberg ni aucune cour de justice n'y pourront rien : le traitement réservé à Franck Gavoux est là pour nous le rappeler.
Intimidations, dissuasion, coups répétés derrière la tête ou plus précisément, sur la nuque... pour vous la faire baisser... cette tête... une fois de plus ! C oups qui ne laissent aucune trace visible il est vrai, en psychologues d'une oppression assermentée et mille fois éprouvée... car... dissident échaudé finit par craindre même les gardes à vue de 17 heures...
Mais alors, qu'il ne leur soit accorder à tous aucune excuse, et de nous, surtout, qu'ils sachent qu'ils ne doivent rien attendre : notre mépris y pourvoira amplement.
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Pour prolonger, cliquez : La Crim' de Lyon fait une descente