Que ce soit à Beijing, Shanghaï, Hong-Kong ou Kuala-Lumpur, une chose est sûre : il y a là des viviers d'amateurs, voulant déguster, apprendre, découvrir, mais toujours avec un esprit de plaisir et de réelle convivialité.
Ils n'hésitent pas à offrir leurs plus belles bouteilles dans des restaurants de haute volée acceptant facilement le système du "droit de bouchon".
Ce que j'ai appris d'important pour le futur : il y aurait actuellement 40 millions de chinois ayant un passeport alors que le potentiel de chinois souhaitant parcourir le monde serait de 300 millions. Bref : Airbus, Paris, l'Italie, l'Allemagne et l'Autriche ont très vite besoin de mettre en place une flopée de guides qui devra parler le mandarin.
Juste quelques images rappelant des dîners où de belles bouteilles furent servies sur des mets sans trop d'épices et donc créant des mariages ne posant aucun problème.
Un cousin de Tati à Shanghaï: cette image est véritablement représentative de la Chine actuelle
Le Salon 1999 était simplement somptueux. Une matière phénoménale là où je m'attendais bêtement à seulement une finesse au-dessus du lot. En fait, il s'est bu comme un vin, ce qui, chez bibi, est un sacré compliment pour un champagne.
Inouï comme ici les vins de Jean-François et Raphaël Coche-Dury sont des icônes incontournables. Et ce Puligny-Montrachet a rempli ce rôle à la perfection.
Si le Clos de Vougeot de Jean Grivot était correct, style ancienne école, la même appellation chez l'ombrageuse Lalou Bise-Leroy était totalement capable de dialoguer au plus haut niveau avec une Romanée St-Vivant ... qui avait plus d'amplitude et dont le nez offrait dès le départ toute la particularité des vins de la DRC : envoûtant comme dieu pas permis.
La finale douce de ce cru peu connu d'Egon Müller a conclu cette soirée de Monsieur HU, passionné par les vins allemands dont il est un peu le spécialiste en Chine.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble