La Connasse de Canal+ sur grand écran.
Alors que Kate Middelton et le prince William viennent d'avoir leur second enfant, je me suis dit qu'il serait peut-être l'occasion de voir un autre style de princesse d'Angleterre, cette fois interprétée par Camille Cottin, la "Connasse" connue by Canal+ pour sa microsérie. Camille Cottin, accompagné d'Eloïse Lang et de Noémie Saglio ont réussi à placer au box-office parisien un des films qu'on y attendait le moins. Surfant sur le décalage calculé ou non de la famille d'Angleterre et de cette nouvelle naissance du jour "Bien tombée" pour le film, c'est malgré tout plus avec curiosité qu'enthousiasme que je me suis rendu à la séance qui me tendait les bras alors qu'il pleut depuis hier. Comme beaucoup de gens qui s'intéressent au cinéma, je me suis retrouvé privé de beaucoup de critiques puisque ces derniers ont tout simplement été interdits de préséance dédier normalement aux journalistes et critiques de la presse spécialisée (eh oui y'a des pré-avant-premières).Pour ceux qui connaissent déjà la connasse sur petit écran, on peut bien rigoler de ces quelques sketchs qui en de quelques minutes qui nous sont servies, mais l'adapter, dans un contexte de long métrage d'une heure vingt-et-une, ne serait-ce t-il pas un peu beaucoup ? cela ne risquerait-il pas d'épuiser, de fatiguer ou de saouler les spectateurs ? Et bien, je dois vous avouer, puisque je sors d'il y a dix minutes de la salle que je reste encore perplexe. Pour recontextualiser le film :
Camille Cottin endosse de nouveau son personnage de Connasse pour se rendre en Angleterre dans le but de rencontrer, de séduire et de se marier avec le Prince Harry. Toujours aussi horripilante et disant ce que les gens pensent tout bas, elle va se retrouver, au travers d'un flux de caméra cachée, dans des situations autant rocambolesques qu'inquiétantes. Au plus haut de son attitude hautaine, crachant sur la classe moyenne et donnant des leçons à qui veut ou ne veut pas l'entendre, elle s'est fixé un but et n'en démordra pas, se m'étant même parfois, en difficulté vis-à-vis de la police londonienne et la garde royale.