La direction du Fonds du couple Clinton a publié un communiqué reconnaissant certaines erreurs d’enregistrement des dons dans leurs déclarations d’impôts. Cependant ces excuses n’ont pas satisfait leur principal accusateur: le journaliste Peter Schweizer.
En annonçant officiellement son intention de se battre pour le poste présidentiel en 2016, Hillary Clinton savait parfaitement qu’elle allait entendre beaucoup de choses désagréables à son sujet, et même certaines qu’elle ne soupçonnait pas. Les politiciens américains pensent que quand le poste présidentiel est en jeu, tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins.
Les premières informations compromettantes sont ainsi apparues très rapidement. En plus d’être accusée de ne pas avoir empêché l’attaque contre l’ambassade des USA à Benghazi et d’avoir utilisé une adresse mail personnelle pour sa correspondance quand elle était secrétaire d’État, des accusations plus graves sont récemment venues s’ajouter à cette liste.
L’activité du Fonds Clinton, une organisation caritative gérée par l’ex-président Bill Clinton et son épouse, ainsi que leur fille Chelsea, est en effet pointée du doigt par le journaliste Peter Schweizer, dont le livre intitulé L’argent des Clinton paraîtra le 5 mai. Entre autres, il accuse la famille de l’ex-président et la direction du fonds de manipulations des dons et d’obtention de certains privilèges pour les donateurs, notamment les organisations commerciales étrangères et les pays étrangers. En d’autres termes, des pots-de-vin se seraient en vérité cachés derrière ces dons.
Peter Schweizer a été invité à deux émissions — Fox News Sunday et ABC’s This Week — où il a été appelé à mener une enquête. Il a attiré l’attention des spectateurs sur la coïncidence entre les dons étrangers et les décisions discutables des autorités américaines concernant directement les donateurs — parmi lesquels, d’ailleurs, figure une société russe. Sachant que ces décisions étaient prises également par le département d’État, dont Mme Clinton était la secrétaire à cette époque. Schweizer explique aux spectateurs que son livre L’argent des Clinton cite des dizaines d’exemples de dons d’agents étrangers accompagnés de décisions prises en faveur de ces donateurs à plusieurs sujets.
Source : eburnienews