La reprise des émeutes de Baltimore, de nouveau provoquées par la
mort d’un Afro-américain abattu par un policier, ont presque éclipsé une
autre nouvelle: l’ex-président américain Bill Clinton et la prétendante
au poste suprême, sa femme Hillary, risquent un procès pour fraude
fiscale, écrit mercredi le quotidien Novye Izvestia.
La direction
du Fonds du couple Clinton a publié un communiqué reconnaissant
certaines erreurs d’enregistrement des dons dans leurs déclarations
d’impôts. Cependant ces excuses n’ont pas satisfait leur principal
accusateur: le journaliste Peter Schweizer.
En annonçant
officiellement son intention de se battre pour le poste présidentiel en
2016, Hillary Clinton savait parfaitement qu’elle allait entendre
beaucoup de choses désagréables à son sujet, et même certaines qu’elle
ne soupçonnait pas. Les politiciens américains pensent que quand le
poste présidentiel est en jeu, tous les moyens sont bons pour arriver à
ses fins.
Les premières informations compromettantes sont ainsi apparues
très rapidement. En plus d’être accusée de ne pas avoir empêché
l’attaque contre l’ambassade des USA à Benghazi et d’avoir utilisé une
adresse mail personnelle pour sa correspondance quand elle était
secrétaire d’État, des accusations plus graves sont récemment venues
s’ajouter à cette liste.
L’activité du Fonds Clinton, une
organisation caritative gérée par l’ex-président Bill Clinton et son
épouse, ainsi que leur fille Chelsea, est en effet pointée du doigt par
le journaliste Peter Schweizer, dont le livre intitulé L’argent des
Clinton paraîtra le 5 mai. Entre autres, il accuse la famille de
l’ex-président et la direction du fonds de manipulations des dons et
d’obtention de certains privilèges pour les donateurs, notamment les
organisations commerciales étrangères et les pays étrangers. En d’autres
termes, des pots-de-vin se seraient en vérité cachés derrière ces dons.
Peter
Schweizer a été invité à deux émissions — Fox News Sunday et ABC’s This
Week — où il a été appelé à mener une enquête. Il a attiré l’attention
des spectateurs sur la coïncidence entre les dons étrangers et les
décisions discutables des autorités américaines concernant directement
les donateurs — parmi lesquels, d’ailleurs, figure une société russe.
Sachant que ces décisions étaient prises également par le département
d’État, dont Mme Clinton était la secrétaire à cette époque. Schweizer
explique aux spectateurs que son livre L’argent des Clinton cite des
dizaines d’exemples de dons d’agents étrangers accompagnés de décisions
prises en faveur de ces donateurs à plusieurs sujets.
Source : eburnienews