+40 % en 4 ans de rapports de cas d’intoxication liés à l’utilisation du paracétamol, cette explosion d’effets indésirables vient de conduire les autorités sanitaires suédoises à interdire la vente de paracétamol en grandes surfaces. Des chiffres qui viennent confirmer, dans la vraie vie, les données des dernières études épidémiologiques qui avaient alerté sur les différents risques d’une automédication trop élevée ou prolongée.
Le paracétamol est le médicament OTC le plus largement utilisé et prescrit, comme traitement de première intention pour une multitude de maladies douloureuses aiguës et chroniques. De plus, il est considéré comme plus sûr que d’autres analgésiques couramment utilisés comme les AINS ou les opiacés. Son effet antalgique a récemment été remis en question dans la gestion de la douleur aiguë liée à la lombalgie.
2 autres études avaient précédemment alerté sur différents risques dont de lésions hépatiques, de détérioration de la fonction cérébrale, nécessité d’une thérapie de remplacement rénale ou de ventilation mécanique, en cas de surdose ou de prise prolongée.
En France, le paracétamol est également cause » d’intoxications « , et un facteur majeur d’hépatite aiguë grave. La décision suédoise peut conforter le recul français sur une sortie du paracétamol des officines, une sortie envisagée fin 2013, par l’Autorité de la Concurrence. Une sortie de l’officine du paracétamol qui, en fin de compte, ne figure pas dans la Loi Macron.
Plus d’étudessur le Paracétamol