L'ARTICLE
Un jeune étoile, dans la première phase de sa vie, est en éruption après avoir englouti gaz et poussières, et semble émettre le plus jeune jet d’émission jamais enregistré.
L'éruption a été observée en 2014, quand l'astronome Emily Safron, a remarqué un objet qui s’éclaircissait considérablement au fil du temps.
Le constat n’est pas seulement la première éruption jamais enregistrée, mais met également en lumière comment les étoiles deviennent si rapidement massives.
Les étoiles naissent dans les nuages de poussière et de gaz dispersés dans la plupart des galaxies. La turbulence dans les nuages donne lieu à des nœuds qui commencent à s’effondrer sous leur propre poids. Le nœud devient vite une protoétoile, et continue de croître de plus en plus dense et chaud. Finalement, la protoétoile centrale est entourée d'un disque de poussière à peu près égale à elle en masse. Les astronomes appellent cela une protoétoile «Classe 0».
Bien qu'une classe 0 protoétoile n'a pas encore produit de l'énergie par fusion de l'hydrogène en hélium dans son noyau, elle brille déjà, quoique faiblement. Comme la protoétoile s’effondre elle accumule davantage de matériel à partir du disque de gaz et de poussière qui l'entoure et libère de l'énergie sous forme de lumière visible. Mais cette lumière est souvent bloquée par le gaz et la poussière environnants.
Des études ont montré, cependant, que la lumière qui réchauffe la poussière autour de la protoétoile, peut être perçue sous forme d’une faible lueur qui peut ensuite être détectée par les observatoires infrarouges, comme le télescope spatial Spitzer.
Mais en 2006, une classe 0 protoétoile dans la constellation d'Orion, surnommé HOUBLON 383, a agi hors norme et s’est éclaircie considérablement. En plus de deux ans, elle est devenue 35 fois plus brillante. En outre, les données les plus récentes disponibles, à partir de 2012, montrent que l'éruption qui ne faiblit pas. "Houblon 383 est le premier déchaînement éruptif que nous ayons jamais vu à partir d'un objet de classe 0, et cela semble être la plus jeune éruption protostellaire jamais enregistré. »
Les scientifiques ont également été surpris par la longueur de l'éruption, rendant ainsi HOUBLON 383 encore plus intrigante. "Cette explosion durable peut s’expliquer par une augmentation soudaine de la quantité de gaz de la protoétoile en accrétion autour du disque.
by Shannon Hall | April 29, 2015 07:00am ET
COMMENTAIRES
La formation d’étoiles par effondrement gravitationnel ne cesse d’être problématique et de contredire les observations. Deux affirmations posent en effet problèmes :
1) Bien qu'une classe 0 protoétoile n'a pas encore produit de l'énergie par fusion de l'hydrogène en hélium dans son noyau, elle brille déjà, quoique faiblement.
Si le premier stade de la fusion, celle de l’hélium, n’a pas débuté, on ne voit pas très bien quelle est la source d’énergie qui peut bien illuminer la protoétoile. L’astrophysique standard est prisonnière de sa théorie de la nucléosynthèse qui envisage le déclenchement de la fusion selon un état minimum de la masse, ce qui n’est pas le cas pour les protoétoiles n’ayant pas achevé leur contraction.
2) Cette explosion durable peut s’expliquer par une augmentation soudaine de la quantité de gaz de la protoétoile en accrétion autour du disque.
A priori, la quantité initiale de gaz est finie qui a permis l’effondrement. On ne voit donc pas d’où viendrait cette augmentation soudaine de la quantité de gaz en accrétion. De plus l’étoile ne semble plus être en accrétion dominante mais bien plutôt en émission assez prononcée.
Ici aussi on la théorie de l’effondrement rencontre ces limites, ces qui n’empêche pas la répétition du crédo dominant : « Les étoiles naissent dans les nuages de poussière et de gaz dispersés dans la plupart des galaxies. La turbulence dans les nuages donne lieu à des nœuds qui commencent à s’effondrer sous leur propre poids. »
Nos lecteurs devraient se reporter aux différents articles de ce blog où nous traitons de « l’autre astrogenèse » plus en accord avec les observations. En particulier nous expliquons que les étoiles produisent elles-mêmes leurs éléments par prélèvement et transmutation de la substance de l’espace qui a lieu dès la naissance. Ceci permet de comprendre pourquoi la fusion initiale des éléments ne dépend aucunement de la masse de l’étoile. Par ailleurs, la croissance de l’étoile est autogène et ne se trouve donc pas alimentée par le disque d’accrétion qui a été produit auparavant. Ceci explique que la puissance des jets émis très tôt est sans aucun rapport avec l’existence d’un disque d’accrétion.