Le printemps champenois est encore arrivé. #ChampagneWeek et même plus, avec pléthore de salons et d'animations autour des champagnes de vignerons, drainant une foule toujours plus importante d'importateurs, de sommeliers et de journalistes, majoritairement étrangers, la crème de la sommellerie parisienne et l'intelligentsia de la critique vinique française préférant l'intimité et le confort d'un salon de grande maison pour y déguster les yeux fermés et le petit doigt en l'air des cuvées hors de prix le plus souvent surfaites, mais qui valent leur pesant de revenus publicitaires. Sans doute une des explications au fait que la majorité des meilleurs champagnes de vignerons (des meilleurs champagnes tout court?) échappe aux palais français, en étant exportés à plus de 85% pour certains.
Précurseurs de ce mouvement qui a pris une grande ampleur, les vignerons de Terres et Vins de Champagne ont investi le Palais du Tau à Reims pour répondre à une demande d'inscriptions de plus en plus forte. Une décision qui s'imposait, tôt ou tard...