Notre régime se passait très bien, on avait déjà perdu 3 kilos, quand soudain, le drame : on n'a pas pu résister au gâteau au chocolat qui nous faisait de l’œil depuis la vitrine de la boulangerie, on a craqué...
Mais avant de commencer à culpabiliser et se flageller, si on prenait 5 minutes pour se demander : pourquoi j'ai craqué ?
Fourchette & Bikini nous explique pourquoi en plein régime, craquage ne rime pas toujours avec carnage !
Règle n°1 : ne pas se flageller inutilement !
OMG ! Alors que notre régime végétalien nous interdisait strictement toute consommation de viande et/ou de poisson, on n'a pas su résister : on a fini l'entrecôte de Chéri au restaurant en 2min et 18 secondes. Argl. On a craqué, on est nulle, on a autant de volonté qu'un mollusque de l'ère ternaire, etc etc.
Hé ho, on se calme ! On prend une grande inspiration, on se détend, et on relativise : ce n'est pas un bout de moelleux au chocolat qui va ruiner 3 semaines de bons et loyaux efforts...Si ça nous a fait plaisir, si ça nous permet d'affronter de manière plus sereine la suite de notre régime, et si on a su limiter les dégâts lors de ce craquage, la situation est loin d'être désespérée !
D'ailleurs, et si au lieu de se prendre la tête, de se flageller plus qu'il n'en faut et de se repasser en mémoire 15 fois la scène où on a englouti le steak de Chéri, on s'intéressait au pourquoi. C'est vrai ça : on a peut être de bonnes raisons d'avoir craqué...
Règle n°2 : comprendre le pourquoi du craquage
Globalement, on peut dire qu'il y a 3 raisons qui peuvent expliquer les craquages en cas de régime :
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Soit on n'était pas assez motivée pour faire régime : Belle-maman nous met la pression pour qu'on perde du poids alors qu'on est très bien dans notre peau, et notre craquage était un craquage de provocation pour mettre un terme à ce régime imposé.
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Soit le régime n'est pas adapté pour nous. On a voulu tester le dernier régime à la mode, ou alors un régime ultra-rapide, mais sans regarder au préalable les menus. Résultat : on se retrouve à manger des trucs qu'on déteste, on ne se sent pas rassasiée, nos assiettes nous paraissent fades...au bout de 1jour et demi de diète. Choisir un régime qui ne nous convient pas (trop restrictif, un régime dissocié à base d'aliments que l'on n'aime pas...) c'est la porte ouverte aux craquages ! Dans ce cas la, autant arrêter et partir sur un régime plus adapté à nos envies alimentaires.
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Soit on n'est pas dans une période assez sereine, une de ces périodes où l'on a besoin de se réconforter avec des alicaments, des aliments doudous qui nous rassurent et nous réconfortent. Dans ce cas, mieux vaut attendre d'être dans une période plus stable !
Bon, si après on a juste craqué parce qu'on n'a pas su résister à l'appel du saucisson-verre de vin rouge, on n'en fait pas une maladie. Il suffit juste de rattraper le coup !
Règle n°3 : agir en conséquence
Bon, on a craqué, c'est vrai, mais il n'y a pas de quoi mettre un terme à notre régime pour autant. Si on veut continuer et faire comme si de rien n'était, c'est possible ! Il suffit de trouver un menu ultra-léger qui pourra compenser notre petit écart, qui sera donc très vite oublié, et ne se verra même pas sur la balance !
LE menu « lendemain de craquage » par excellence : le matin, un thé, un laitage 0%, et une tranche de pain aux céréales avec du beurre allégé.
Le midi, une salade en entrée, du poisson ou de la volaille avec des légumes vapeur. Un yaourt 0%, une compote ou un fruit.
Le soir, on finit en toute légèreté avec une soupe ou un bouillon de légumes, un œuf dur et une tranche de jambon blanc, puis un yaourt nature agrémenté de morceaux de fruit de saison.
Et voilà, demain notre écart ne sera plus qu'on mauvais souvenir, alors pas la peine d'en faire des caisses et de se prendre la tête pour rien... !
Alissa Brissat