Malgrél’avis défavorable de la commission d’enquête sur le projet de déclaration d’utilité publique des travaux de lignes à grande vitesse au-delà de Bordeaux(rendu public le 30 mars), le président du conseil régional d’Aquitaine, Alain Rousset, appelle les partisans de la ligne à grande vitesse à se retrouver le 7 mai à 10 heures, à l’hôtel de Région, à Bordeaux.
Une réunion, dont on ne sait d’ailleurs si elle est la manifestation de l’exécutif régional ou le rassemblement de ceux qui militent, contre vents et marées, pour un projet inutile dont la commission d’enquête pointe « une infrastructure lourde et coûteuse » (estimation à 8,3 milliards d’euros), un « contexte peu porteur » en raison de « la crise économique et sociale profonde » qui touche le pays. La commission dénonce également une concertation orientée, émet des doutes « sur le service rendu », « un phasage et un découpage énigmatiques du programme », « un dossier labyrinthe »…Les citoyens-nes ont aussi démontrés, par l’ensemble des études alternatives, qu’il existe un autre avenir pour les territoires, pour les femmes et les hommes, que l’assignation à regarder passer les trains pendant que se meurent les gares de nos villes et nos villages.Dans le même temps, la SNCF use de tous les artifices pour augmenter le prix des voyages : les nantis vont vite de métropoles en métropoles, les sans-dents se débrouillent avec un réseau dégradé … Z’ont qu’à prendre le bus !Le 7 mai, nous voulons faire entendre notre voix !Nous exigeons du Président Rousset et de sa majorité qu’ils entendent les besoins réels des femmes et des hommes !Il faut moderniser les lignes ferroviaires TER et les grandes lignes existantes !Il faut réaménager nos gares et faire circuler les trains !C’est un enjeu vital de la future grande région car il faudra bien relier l’ensemble de ses villes grandes et moyennes. Les territoires ruraux de la future grande région doivent bénéficier d’un aménagement du territoire durable, équitable et écologiquement responsable !Il est temps d’arrêter la gabegie du Grand Projet ferroviaire Sud-Ouest (GPSO), parce qu’il ne répond ni au besoin des Hommes, ni au besoin des territoires : le 7 Mai, faisons grandir la voix de tous ceux qu’Alain Rousset ne veut pas entendre, rejoignons celles et ceux qui se mobilisent déjà pour stopper le train-train des grands projets inutiles.