Malgré de nombreux avertissements, Orange a opté pour un renouvellement de son partenariat avec l’opérateur israélien Partner Communications en 2011. Le duo forme certes l’opérateur le plus sollicité pour appeler en Israël, mais la société française n’a aucune raison d’y être. En voici les raisons.
Orange Israël : Profits liés à la colonisation
Partner communication comptait 175 antennes et installation de communication en Cisjordanie en 2011 et dans les hauteurs du Golan. Il dispose également de plusieurs boutiques dans diverses colonies de Cisjordanie. Bien que faisant partie des opérateurs sollicités pour les appels internationaux ou nationaux en territoire palestinien, il ne fait aucune contribution fiscale à l’Autorité palestinienne. Pire encore, les opérateurs palestiniens, c'est-à-dire ceux qui paient des impôts à cette autorité, ne peuvent installer leurs antennes que sur les 40 % de la Cisjordanie.
Le partenaire de l’entreprise française fait donc partie des opérateurs occupant, en 2008, les 20 à 45 % du marché palestinien, en y proposant des offres permettant d’appeler à l’étranger ou localement. Orange ne devra pas chercher à profiter d’une telle situation.
Partner Communications : Soutien à Tsahal
500 enfants ont péri lors de l’agression militaire contre Gaza à l’été 2014. Et au cours de cette période sombre, Partner Communication fait partie des soutiens du Tsahal, la force israélienne. Le bataillon qu’il a adopté, EZUZ, est même le responsable des exactions les plus sanglantes de cette guerre. Les membres de ce bataillon ont pu téléphoner moins cher, voire gratuitement, à leur famille et proche grâce à l’aide du partenaire d’Orange. Celui-ci allait même jusqu’à leur fournir régulièrement des générateurs, des chargeurs pour divers téléphones et des tablettes.
Orange entretient donc une liaison dangereuse et devra donc la rompre le plus tôt possible. Celle-ci pourra compromettre son développement dans les pays s’opposant à l’occupation des territoires palestiniens par Israël.