On distingue deux types de chute de cheveux. D'une part, celle qui est passagère, due au stress, à des carences importantes en vitamines et minéraux, à des dérèglements hormonaux ou encore aux changements de saison.
D'autre part, l'alopécie androgénetique qui est héréditaire. Cela signifie que l'on est prédisposée à ce que notre follicule pileux soit sensible aux androgènes.
Résultat : on perd ses cheveux plus rapidement et ils repoussent de plus en plus fins jusqu'à ce qu'ils ne poussent plus du tout.
Localisée à des zones bien précisés du crâne, on peut remarquer des trous sans cheveux sur le devant et sur les côtés.
Bien souvent, l'alopécie intervient après la ménopause car les hormones sont bouleversées. Tandis que le taux d'oestrogènes baisse de manière significative, celui des androgènes grimpe. C'est ce déséquilibre qui cause d'importantes chutes de cheveux.
Néanmoins, ce phénomène peut survenir bien plus tôt. Le tabac, la pollution, le stress constitueraient des facteurs aggravants.
Alopecie : quelles solutions ?Il vaut mieux traiter la chute de cheveux rapidement en prenant des traitements locaux et oraux. Si vous pensez souffrir d'alopecie, allez chez un dermatologue ! Si vous ne faites rien, le problème va persister et s'aggraver.
Voici les solutions qui existent.
Outre les compléments alimentaires classiques, on trouve sur le marché des lotions à appliquer en massant son cuir chevelu pour stimuler la micro circulation. À base d'aminexil, elles permettent de freiner la chute de cheveux tout en stimulant leur croissance.
Si on ne constate aucune amélioration au bout de six mois, le dermatologue pourra nous prescrire un traitement encore plus fort : le Spinorolactone. Cette molécule bloque les hormones à l'origine de la chute de cheveux.
Si vous avez une chute de cheveux légère et passagère, faites une cure de vitamine B6, de fer et de zinc qui boostent la kératine. Faites également attention à avoir une alimentation saine et équilibrée.