Toc, toc, Hugo, le boss entre dans votre bureau : Super ton rapport sur le marché espagnol, clair, argumenté, la DG va être contente une fois de plus. Bravo, toujours aussi pro, tu ne changes pas !
A l’occasion d’un salon, vous tombez nez à nez avec Léa, une de vos plus importantes clientes : Au fait, bien reçu votre dernière livraison, vous avez fait mieux qu’attendu, au jour J, bien sûr, mais aussi avec une petite attention en plus, chapeau, comme d’habitude, votre société ne change pas !
Vous dînez avec Fred, un bon copain, qui revient après deux ans passés au Mexique. Il vous regarde, vous embrasse et vous délivre un compliment très sincère : eh bien, toi, tu ne changes pas…
Trois exemples qui le démontrent le changement n’est pas pour vous et c’est tant mieux.
Vous avez besoin de sécurité, les bouleversements, modifications et autres chamboulements ne sont pas votre tasse de thé. Et comme on ne change pas une équipe qui gagne, tout va bien pour vous… Champagne !
Pourtant, le tableau mérite d’être complété car une autre réalité montre son museau.
- Hugo, apprécie vos talents mais ne comprend pas vos refus de promotion, offerte sur un plateau par la DG.
- Léa votre super cliente est satisfaite de vos services, mais votre envie de lui être agréable masque un fait établi : son activité est en fin de cycle, ses commandes diminuent les unes après les autres et vous n’osez ni aborder la question ni l’alerter sur une perte de vitesse qu’elle ne voit ou ne veut pas voir.
- Certes, Fred, vous trouve en pleine forme, mais ignore que votre corps vous a trois fois dit stop dans les deux dernières années.
Le champagne prend alors un goût un peu plus amer.
Et le problème apparaît :
La conduite du changement n’est pas pour vous
tant l’idée même de changer vous est… difficile.
Vous avez beau vous rattraper aux branches et invoquer des choses immuables qui ne changent pas : Tiens, les impôts par exemple… aahh… ca ne change pas ça les impôts, hein ?
Euh… si, dans leur nombre et leur intensité !
Face à cette évidence, vous trouvez un autre argument : Et pourquoi devrais-je changer si la situation actuelle me satisfait ? Tiens, mon entreprise vend 1000 produits par jour depuis 10 ans, elle est au maximum de sa capacité, j’ai un super job, tout ça est réglé comme du papier à musique, pourquoi chercher midi à quatorze heures ?
C’est vrai.
Provisoirement vrai.
Car si elle ne peut pas vendre plus de 1000 produits par jour… à un moment ou un autre, cette entreprise ne pourra qu’en vendre moins.
Sa situation et la vôtre finiront par être modifiées.
Sous l’effet de multiples causes, internes ou extérieures, toute activité ou organisation est par nature mouvante, temporaire et sujette aux transformations : même une personnalité qui reste stable « en apparence » évolue au contraire en permanence.
On peut comprendre que le grand changement (et même le petit) vous dérange, bouleverse vos équilibres, il y a là dessous tant de choses qui l’expliquent.
Dont votre besoin de sécurité.
Mais pensez-vous plus efficace pour votre bien-être de l’ignorer, façon autruche ou de l’intégrer à vos raisonnements et comportements quotidiens ?
Ainsi vous pouvez choisir de le laisser surgir quand vous vous y attendez le moins – attention aux dégâts – ou de suivre les recommandations de cette vidéo :
1 ) Changez de regard sur le changement !
Qu’en pensez-vous, comment vivez-vous les changements de votre existence ?
Merci pour vos commentaires et le partage de cet article sur les réseaux sociaux.
Prochain article : Pourquoi refuser le changement ?