Peut-être qu’ayant travaillé il y a bien longtemps dans une aciérie, je suis particulièrement sensible à la tension qui naît de ces grandes plaques d’acier, en ayant vu de semblables naître du feu dans une sorte de magie fascinante des débuts du monde, de création de la matière, de Genèse.
Peut-être dire que j’ai ressenti dans cette immense nef, outre un émerveillement et un sentiment d’harmonie que tous ont décrits, une menace, une peur irraisonnée, que je n’ai pas entendue ailleurs. Certes les plaques immenses et lourdes sont inclinées, mais ce n’est pas tant un risque d’écrasement, d’accident
Pue de choses à dire, donc. Il faut y aller, expérimenter, déambuler, mesurer l’espace, jouir du volume. Et admirer les jolies médiatrices en T-shirts rouge vif.
Photo n°2 de l’auteur. Richard Serra étant représenté par l’ADAGP, les photos seront ôtées du blog à la fin de l’exposition.