Bien sûr, les syndicats de la profession ne vont pas attaquer la France mais ses administrations comme l’URSSAF, la DIRECCTE (inspection du travail) et les services fiscaux. Les représentants des taxis veulent dénoncer deux points concernant leur bataille à l’encontre du service UberPop : la non application de la Loi Thévenoud du 1er octobre 2014 qui doit encadrer le marché du transport des particuliers par les VTC (véhicule de transport avec chauffeur) et le report par la Cour d’Appel de Paris de sa décision mettant en cause la société Uber de véhicules de tourisme avec chauffeur sans ayant prononcé une mesure d’interdiction à titre conservatoire.
De son côté, la société Uber cherche à gagner du temps en ayant obtenu la transmission de ses questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) auprès du Conseil Constitutionnel (Pour plus de précisions, consultez l’article suivant: Point sur la bataille juridique menée par Uber). La procédure à son encontre est donc retardée et le bras de fer va encore continuer.
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