FNUMPS victimes du marché ?
Publié le 28 avril 2015 par Christophefaurie
Si je résume deux billets précédents, nos politiques nous donnent deux choix :
- UMPS : le problème du pays est la flexibilité de l'emploi. L'emploi ne peut pas s'adapter à la demande du marché. D'où chômage.
- FN : sortons de l'euro, dévaluons et cela rendra notre économie compétitive.
Ces deux choix viennent de la même idée :
- Le marché est créateur de valeur. Il est parfait, ou quasiment. Laisser-faire.
- L'homme est un coût. Pour que le marché fonctionne correctement, il faut que l'homme ait le bon prix. C'est la question de la compétitivité.
Cela produit un
cercle vicieux : "Etre plus compétitif" se fait au détriment des autres. Cela les force à s'ajuster. Puis nous à réagir... Spirale déflationniste. Il y a une autre façon de voir les choses :
- Le marché est une place d'échange. Or on n'échange que ce qui est différent.
- L'homme est le créateur de valeur, et pas le marché. En effet, l'homme transforme l'expérience en connaissances.
Conséquences :
- Interprétation de la crise. On a tué le créateur. Du coup, le marché n'a plus rien à se mettre sous la dent. Notre société s'auto-détruit.
- Changement à mener pour redresser la situation : action pour l'innovation. S'intéresser à ce que l'homme a envie de faire, et l'encourager à créer, et le "mettre en valeur", en utilisant le marché pour cela. Action.