Helix // Saison 2. Episode 13. O Brave New World.
SEASON FINALE
Le concept d’Helix reste tout de même intéressant malgré tout ce que cela a pu délivrer de particulièrement catastrophique par moment. Disons qu’après cet épisode j’ai encore un peu de mal à comprendre pourquoi deux saisons, pourquoi ces deux univers, pourquoi ces intrigues, etc. Bien qu’il y ait quelques twists assez sympathiques que l’on voit venir à des kilomètres dans cet épisode, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’ils nous installent une potentielle saison 3. A l’issue de l’épisode 12, je me suis dit que la série était en train de terminer son propre cycle, comme si la série était en fait prévue pour ne durer que 2 saisons, ce qui m’aurait convenu et aurait probablement délivré quelque chose d’intéressant. Je ne m’attendais pas du tout à ce que les intrigues évoluent dans ce sens là, notamment au sujet du bébé de Sarah qui a vécu tellement de choses et qui finalement n’a pas réussi à s’en sortir. Je ne m’y attendais pas non plus. Kyle a survécu et je pensais qu’il allait trépasser beaucoup plus tôt dans la série (sauf qu’apparemment ce n’était pas prévu). Ce qu’il y a d’intéressant là dedans c’est le fait que Kyle est peut-être le personnage qui manquait à la première saison de la série car si Helix a tenté de faire des liens avec la première saison avec plusieurs personnages, cela n’a pas toujours été fait avec la plus grande fluidité.
Au bout de cet épisode, il manque encore tout un tas de choses à la série et je trouve ça assez décevant. Je pense que cette saison reste assez intéressante prise de façon très épisodique (on a donc des séquences très originales diffusées tout au long de la saison et les séquences musicales - dont une à la fin de cet épisode - sont parmi les meilleures de cette saison). J’aime bien l’utilisation de la musique dans cette série, toujours là pour nous signifier que quelque chose d’important est en train de se passer. J’aime bien aussi la fin de la saison et tout ce qu’elle tente d’introduire pour une potentielle suite. Il y a des personnages qui méritaient probablement d’évoluer dans une direction différente mais peu importe, le principal est que Helix ait tenté de faire quelque chose. Sarah et Kyle tentent toujours de sortir de cette île (et ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile). Cet épisode ressemblait finalement à la seconde partie de l’épisode précédent et pas vraiment à un dernier épisode à prendre seul. Les intrigues lancées dans l’épisode précédent trouvent donc une suite dans celui-ci, de façon assez intelligente d’ailleurs. Peter et Anne ont eux aussi de quoi faire, surtout avec Mother et Ilaria. Ilaria a toujours été un élément important dans l’univers d’Helix et pourtant, je trouve que la série ne sait toujours pas quoi réellement en faire.
On a donc diverses références en tout genre à Ilaria, des scènes sensées se dérouler à Paris qui ont elles aussi leur intérêt, Alan qui se transforme en immortel, etc. il manque donc encore une fois des éléments. Je me demande si ce qu’il y a de plus intéressant dans cet épisode ce n’est pas la toute fin et donc l’introduction à une potentielle nouvelle saison. On se retrouve à Ilaria et tout semble se dérouler dans une ambiance complètement différente de celle que j’avais imaginé au premier abord. Peu importe les effets spéciaux en fonds verts dégueulasses que l’on peut voir ou encore la place de Sarah, je dois avouer qu’Ilaria est peut-être ce dont Helix a réellement besoin afin de se renouveler et de nous proposer une saison 3 peut-être encore plus intéressante que les deux premières réunies (cela ne devrait pas pour autant être compliqué). Le virus TXM-7 a aussi ses éléments de réponse bien à lui mais pas forcément ce que Helix nous apporte de plus intéressant non plus, surtout pour le lien qu’il y a avec Hatake et qui n’est probablement pas ce que la série a fait de plus intéressant à mon goût. Finalement, cette seconde saison de Helix a eu ses bons moments comme ses très mauvais. J’ai encore du mal à comprendre ce que cette série veut réellement être, oscillant entre des moments de pur génie (oui, il y en a) et des moments où l’on a l’impression de voir l’une des séries de SF les plus foutraque de ces dernières années.
Note : 4.5/10. En bref, je suis encore septique.