Finalement c’est une nouvelle stratégie de réduction du risque de développer un cancer du sein assimilable à une règle finalement assez simple de mode de vie, ne pas s’alimenter durant la nuit, qui nous est soufflée ici par le Dr Catherine Marinac, de l’UC San Diego, auteur principal de l’étude : » Un changement de régime alimentaire simple compréhensible et applicable facilement par la plupart des femmes et qui pourrait avoir un impact non négligeable en Santé publique » – et sans compter les effets positifs de réduction du grignotage…Cette analyse de données de 2.212 femmes participant à la cohorte NHANES (National Health and Nutrition Examination Survey) comprenant, la taille, le poids, l’IMC, les mesures d’HbA1c, de glycémie postprandiale (disponibles pour 1.066 femmes), montre que
· la durée de jeûne nocturne est associée au contrôle glycémique:
- Chaque augmentation de 3 heures de jeûne dans la nuit est associée à une glycémie à 2 heures de 4% inférieure,
- à une diminution e 20% de taux d’HbA1c élevé.
· Or l’association glycémie et risque de cancer du sein est bien documentée.
Respecter le jeûne durant la nuit permet donc un meilleur contrôle glycémique mais prévient également le risque de cancer du sein. » Le conseil diététique pour la prévention du cancer se concentre habituellement sur la limitation de la consommation de viande rouge, d’alcool et de céréales raffinées et l’augmentation des fruits et légumes, ces nouvelles données suggèrent que l’heure des repas peut également jouer un rôle dans le risque de cancer « . Une conclusion logique, cependant des essais cliniques à plus grande échelle sont déjà planifiés pour confirmer les effets positifs du jeûne nocturne. Quand il est possible.
Sources: Cancer Epidemiology, Biomarkers & Prevention April 20, 2015; doi: 10.1158/1055-9965.EPI-14-1292 Prolonged Nightly Fasting and Breast Cancer Risk: Findings from NHANES (2009–2010) (Visuel© Konstantin Yuganov – Fotolia.com)
* American Association of Cancer Research Communiqué Overnight fasting may reduce breast cancer risk in women