Hey ! On vient de se prendre une bonne grosse claque psychédélique là, juste à l’instant ! Du coup on est encore un peu groggy, et on a pas la concentration pour vous la faire longue. On souhaite simplement vous inciter à vous plonger comme nous dans le nouvel album du jeune Jackson Scott, intitulé Sunshine Redux, qui vient de sortir ce 28 avril sur Bloodmoss Records.
Le mec, 22 ans, originaire de Pittsburg, a déjà sorti un album en 2013 intitulé Melbourne, qui avait fait sensation à l’époque au sein de la petite communauté dans la prairie “Indie”.
Rien qu’avec ce titre en fait, “That Awful Sound”, il avait affolé des troupeaux de jeunes à l’air béat et aux chemisettes bariolés. Nous on portait un polo célio à ce moment là, et pourtant ça ne nous avait pas empêché de faire des cœurs avec nos doigts, mais aussi des doigts avec nos cœurs. Car le jeune musicien a quelque-chose de marginal, et en même temps de très “normé“, s’inscrivant totalement dans le revival psychédélique des années 2010.
On écoute ce fameux morceau, accompagné d’un petit clip Teen Movie du plus bel acabit :
Par contre, le Sunshine Redux que l’on vient de s’avaler tel une pilule procurée sur le darknet, est un truc beaucoup plus barré et dissonant que ce premier album.
La production, volontairement “crade”, est bardée de fuzz et d’effets qui immergent l’auditeur dans un petit océan de perchitude sonore. Le tout sonne pourtant quand même très pop, grâce, entre autres, à un sens de la mélodie assez imparable. Souvent couvertes par des couches d’effets, ces mélodies sont comme des lignes claires auxquelles on s’accroche pour mieux se laisser malmener par les éléments, toujours surprenant, comme ces voix trafiquées à gogo.
Petit exemple avec le premier single à être sorti, “Pacify”, et son clip VHS qui colle bien à l’ambiance “bricolo” du morceau :
Entre les derniers disques de MGMT pour l’ambiance et surtout la production , et proche d’artistes comme Ty Segall ou bien Jay Reatard pour l’immédiateté mélodique et le côté “j’te pli des putains de morceaux en 3 minutes et toi tu fais quoi dans la vie déja ?”, ce Sunshine Redux s’avère être une très, très belle surprise.
Il ne nous reste qu’à vous laisser avec le disque, écoutable dans son intégralité via NPR.
Pour se le procurer, c’est sur le site du label Bloodmoss Records.
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Bloodmoss Records, Fuzz, Jackson Scott, Jay Reatard, Melbourne, MGMT, psychedelic, Sunshine Redux, That Awful Sound, Ty Segall
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