[chronique] Bodyguard, tome 1 : l'otage de Chris Bradford

Publié le 20 mars 2015 par Lucie2006 @unesourisetdesl

Bodyguard, tome 1 : l'otage

de

Chris Bradford

370 ages, 15€Edition Casterman, 4 mars 2015
Jeunesse, à partir de 12 ans 
Effacez de votre esprit l'image du gorille bardé de muscles fendant la foule à coups de coudes devant une starlette.Les meilleurs gardes du corps sont ceux que personne ne remarque.
Voici la chronique d’un autre roman jeunesse qui m’a bien plu. Dans ce roman nous suivons Connor Reeves, 14 ans. Il mène une vie on ne peut plus normale, il habite avec sa mère et sa grand-mère. Une vie normale jusqu’à ce qu’il participe à un match national de kickboxing à Londres et où un homme l’observe ; normale jusqu’à ce qu’il se fasse malmener dans la rue en voulant sauver un jeune garçon embêté par ce qu’il prend pour des voyous. À partir de ce soir-là, sa vie va complètement changer, il va faire la connaissance du Colonel Black, un homme à la tête d’une agence de recrutement secrète. Connor a 2 choix : accepter la mystérieuse proposition qui lui est faite ou simplement la refuser et retourner à sa vie de tous les jours.Connor finira par accepter pour des raisons que vous trouverez dans le livre Cette agence secrète forme de jeunes adolescents aux techniques de gardes du corps. Notre jeune héros va ainsi faire la connaissance d’une quinzaine de jeunes gens entre autres Ling, Jason, Charley, Amir et Marc. Les chapitres alternent avec la préparation d’un attentat par un homme appelé Malik avec l’aide d’un jeune garçon, Hazim. Noa poursuit sa formation jusqu’à sa première mission et pas la moindre : il doit protéger la fille du président des États-Unis, Alicia, 14 ans. Si le héros est jeune, j’ai été embarquée dans sa mission, il est responsable et ne prend pas les ordres qui lui sont donnés à la légère. Alicia, sa protégée, n’aspire qu’à avoir une vie normale, pouvoir sortir sans gardes du corps, être la fille du président des États-Unis n’est pas une partie de plaisir pour elle, elle voit la maison blanche comme une prison dorée. Chris Bradford nous décrit la maison blanche admirablement, on évolue en son sein, on parcourt Washington et ses monuments célèbres. Un côté du roman que j'ai bien aimé.J’ai aussi apprécié son idée de faire d’ados normaux des gardes du corps, les raisons qu’il évoque sont tout à fait probables et tiennent la route.
Chris Bradford, dans ce premier tome, pose les jalons de sa saga, on n’en sait pas beaucoup sur l’organisation, sur certains personnages comme Charley, une recrue qu’on aperçoit de temps en temps, qui je pense, aura un rôle plus important dans les prochains opus. (du moins, je l’espère)L’auteur nous livre ce qui est nécessaire à ce premier tome, qui est Connor, pourquoi le président le choisit lui plus tôt qu’une autre recrue. En soit ce roman n’a rien de révolutionnaire, on suit un schéma classique propre à la littérature jeunesse, mais malgré tout une lecture plaisante, du suspens, des moments de tension, une course poursuite, une intrigue bien amenée, un sujet bien monté où l’on comprend les enjeux du terrorisme et des chefs d’états qui doivent y faire face. (Sujet qui colle en plus, malheureusement, à l’actualité)Mon seul regret, j’aurais aimé que l’auteur développe un peu plus les chapitres concernant les terroristes, ces passages étaient intéressants, mais il m’a manqué un soupçon de détails qui auraient pu amener encore plus de tensions, peut-être moins stéréeotypés aussi... je reste avec des questions, mais qui sais ? Je les trouverai peut-être dans les prochains opus ? C’est une saga, mais on peut tout à fait lire les livres indépendamment ;  le tome 1 se termine en annonçant la prochaine mission de Connor (tome 2 : la rançon à paraître en septembre 2015)En bref une histoire qui n’a, en soit, rien de bien original, mais un livre qui nous fait passer un agréable moment de lecture et c’est bien là le but d’un roman non ?L'auteur Chris Bradford Son site internet Le trailer du tome 1 (en anglais)  La couverture Vo du second tome Je vous souhaite un bon week-end, je vous dis à Lundi :)