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Bon. Ok, je suis à la bourre.
Grave, à la bourre, même. Mais que voulez-vous, j'ai une vie. Et puis Berry, elle est cool. Et maintenant, c'est une star. Heureusement qu'il existe quelques blogs défricheur pour sauver la scène française (je parle pas de mon blog dans le "quelques", je n'ai pas cette prétention là).
(Par contre, j'en ai plein d'autres.)
(Des prétentions.)
Bref, mon jeux de mot (inventé par Leonard de Vinci, comme chacun sait) de il y a trois mois, le "à une constanCE prêt" va trouver son explication maintenant.
Parce qu'en fait, je parlais de Constance Verluca, et c'était un hommage à sa mère, car c'était son prénom. Oula.
Bref, Constance Verluca ne se démarque pas par la qualité musicale de ses chansons. Mais par ses textes. Ce sont des putains de textes, il y a pas à tortiller. Tour à tour, dans son album, elle est une salope bourreau des coeurs, une amie langue de grosse pute, une pute, une connasse, encore une salope, une droguée, etc.
Et avec cette voix toute calme, et toute posée, moi, j'adore. Parce que j'aime les paradoxes et les trucs qui vont pas ensemble d'ordinaire.
Et cette chanson ne déroge pas à la règle, puisqu'elle nous parle de ses différentes addictions. Ses textes ont beau être assez cru, elle fait parfois mouche : "Noyer ses soucis, ça ne sert à rien, comme disent les gens qui vont bien".
Et même musicalement, c'est drôle, c'est kitsh, les airs sont touchant de mievrerie, et la flûte à bec à la fin, moi j'adore. Tellement impropable que ça en devient indispensable. Mais relou à la longue, cela dit.
Une belle perle dans la chanson française. Supportez-là, achetez son alboum.
Tchuss !
Hadrien