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Vaste programme cet article… Il est prévu dans mon WordPress depuis plusieurs semaines. Tellement de choses à écrire et finalement je n’arrive pas à trouver les mots, le moment idéal, l’accroche.
Puis au détour d’une conversation au cours de laquelle je suis restée calme mais je n’en pensais pas moins, j’ai finalement eu envie de me relancer dans cet article. Il va sembler assez décousu, à l’heure où j’écris je ne sais pas s’il ne sera pas écrit en plusieurs fois.
Mon bébé a eu 9 mois il y a deux jours, le temps passe vite et cela je vous avoue que je ne l’aurai pas cru ni au début de ma grossesse, ni au début de ma nouvelle vie de maman. Oui je suis de celles qui avouent que même s’il est un bonheur inouï de devenir maman et d’apprendre chaque jour à elle la meilleure pour la chair de sa chair, même si j’aime mon bébé d’amour indéfinissable, in-mesurable; pour moi la grossesse et les débuts n’ont pas forcément été très faciles.
Vous savez je suis de celles qui ont longtemps imaginé leur vie. Depuis très jeune, je me marierai à tel âge, aurai un premier enfant à tel âge, puis un second puis un troisième… Dans mon imaginaire il s’agissait d’un garçon et de deux filles (pour que la dernière ait la joie de la protection de son grand frère et les conseils de la grande soeur, oui je suis une grande rêveuse.)
Venons-en déjà à ce point… Chez moi ça a toujours été 3, sûrement pas 2 (le papa a le même avis que moi.) 2 pour moi c’est le risque de créer une relation tellement forte entres-eux qu’ils peuvent s’enfermer sur ce cocon; c’est quelque chose que je ne souhaite pas voir se produire. Evidemment cela ne se produit pas à chaque fois, mais 2 non ce n’est pas pour moi. Évidemment que j’ai envie que mes futurs enfants s’entendent bien entres-eux et soient des piliers les uns pour les autres mais pas au détriment de l’ouverture aux autres qui me semble essentielle. Donc le chiffre 3 est venu comme une évidence, vous savez bien que pour notre société l’enfant unique ce n’est pas toujours très bien vu (tu vas en faire un égoïste, il sera malheureux, non tu ne peux pas lui faire ça.)
3 cela permet d’avoir un petit dernier qui vient bousculer l’ensemble. Généralement le troisième a un caractère bien différent des deux autres, de ce que je peux voir dans mon entourage, est-ce car je suis moi-même la troisième que j’ai cet avis? Peut être, cela doit forcément jouer. Donc, c’était 3 ou 1, jamais 2.
Et puis la grossesse est passée par là, l’accouchement aussi, pas compliqué mais long très long, fatiguant et l’après auquel je ne m’attendais pas vraiment et pendant lequel je me suis sentie incroyablement seule. Heureusement que j’avais un super duo de sage-femmes qui ont pu m’accompagner pour me rassurer et m’expliquer le pourquoi du comment. Je ne livrerai pas sur ce blog ma façon de vivre l’après, c’est trop personnel mais disons qu’après la grossesse je m’attendais à une reprise en main plus simple de mon corps.
A ce moment là, j’ai dit « plus jamais », ce plus jamais est à mon sens resté longtemps et pour plusieurs raisons. Tout d’abord je n’avais pas du tout envie d’aborder une nouvelle grossesse, ni un nouvel accouchement et puis l’envie également de rester avec Baby Boy et son papa, de lui faire découvrir de tas de choses, de profiter de lui à fond, de me dire qu’avec un autre, puis un autre cela serait forcément plus compliqué; que finalement on est bien ensemble, juste nous 3. Pourquoi devrions-nous suivre le moule de la famille idéale? Aussi, je pense que j’ai eu une réaction de rejet face aux réflexions du style « C’est pour quand le second? »… A ce genre de phrase je n’ai envie de dire qu’une chose (enfin deux mais je vais garder la version soft pour le blog) jamais, on est bien nous 3, ensemble.
Aujourd’hui, j’ai pris du recul sur tout cela, aujourd’hui je sais que je n’ai su voir que les mauvais côtés de la grossesse, 3 mois non-stop de nausées, 4 mois de maux de dos intenses, 3 mois de reflux qui m’ont empêché de manger, 9kg en plus sur la balance. Finalement je n’ai pas profité pleinement des jolis moments. Je suis partie avec l’a-priori que je n’aimerai pas cette période, que moi j’étais une maman, pas une femme enceinte. Je n’ai pas profité des remarques de mon mari qui me trouvait jolie malgré mon gros bidon, ni de mes beaux cheveux (LOL, là c’est pour la partie futile de l’article), je n’ai que très peu de photos de cette période (uniquement mes looks IG) fuyant l’appareil photo, je n’ai pas non plus profité de mon statut de femme enceinte, ne demandant jamais à m’assoir dans les transports etc… J’ai un peu de mélancolie quand j’y repense et parfois je me dis qu’il en faudrait bien une autre pour en profiter davantage ^^
Cependant ce n’est pas pour de suite, et je profite de mon blog pour demander à ce que l’on ne me pose pas la question, cela viendra quand ça viendra. Dans ma tête et dans mes rêves de petite fille, j’ai un écart d’âge idéal, sera-t-il celui ou un autre? Ai-je aussi évolué là dessus… A voir…
Cet article est déjà très très long… Je vais m’arrêter là, il aura donc bel et bien une suite, car au début on parle d’une conversation et pourtant je n’en ai même pas encore fait mention… Je me balade dans tout ce que j’ai envie de vous raconter et dieu sait s’il y en a.
Belle journée à tous!