Je suis devenue amoureuse de toi, je t’ai dans la peau.
Je t’ai dans la gorge, convoitise tremblante !
Et la preuve, c’est que ce qui physiquement te ressemble me bouleverse.
Tes lèvres, tes mains. Je suis folle de tes lèvres, de tes mains,
tout à fait folle d’amour pour toi.
Peut-être pour d’autres n’es-tu pas beau
- mais tu combles en moi le besoin d’une surnaturelle harmonie -
tu es beau comme si tu étais mon enfant,
et personne n’a cette perfection, personne n’est aussi mélodieux,
aucune forme ne m’est aussi nécessaire.
Mireille Sorgue, Lettres à l’amant